Gouvernement que Le Havre connaît bien puisque Edouard Philippe y a longtemps été maire. C’est plus de 10 000 manifestants qui ont arpenté les rues pour dire leur détermination et leur refus à des ordonnances qui pourrait détruire, encore un peu plus la vie des travailleurs.

La précarisation annoncée, déjà vécue pour beaucoup, fait que ces ordonnances ont une tonalité particulière et détermine la colère d’une ville à l’avant garde pendant les mobilisations contre la loi travail version 1 au printemps 2016. Si la bataille ne s’est pas avéré fructueuse la première fois elle a néanmoins permis de développer des réflexes de luttes et d’organisation chez les militants les plus chevronnés qui ont compris, que les méthodes d’organisation, d’assemblée générale et de front commun seraient déterminantes pour remporter la version XXL d’une loi travail.

A l’image de ces réflexes la manifestation se poursuit à la maison des syndicats par une Assemblée Générale de manifestants et les prises de paroles sont lancées pour réfléchir ensemble à comment imposer un rapport de force déterminant. Egalement annoncé un meeting unitaire en date du 21 à l’initiative d’une intersyndicale sur le Havre et sur Harfleur pour composer un front d’opposition qui prennent en compte les revendications de notre classe et qui permettent une réponse à la hauteur des attaques.