Il semblerait que depuis quelques temps, Valls ait décidé de puiser dans l’arsenal autoritaire ! Non content de porter chaque jour un peu plus atteinte au droit de manifester, voilà qu’il a visiblement donné des consignes très claires quant à la simple expression d’une opinion politique ! Très récemment, Fadéla (Marseille) a fait les frais de cette nouvelle marotte gouvernementale. Après avoir été violemment interpellée lors d’une visite de Bernard Cazeneuve, en début de semaine dernière, notre camarade a essuyé une première nuit de garde à vue. Avoir scandé "P comme pourris, S comme Salauds, à bas, à bas le parti socialo" est donc devenu un délit tellement grave qu’une nuit n’y aura pas suffit ! La voilà convoquée à nouveau mardi 12 juillet, pour la même histoire, et pour visiblement se voir signifier une nouvelle garde à vue ! Le délit d’opinion est généralement fréquent dans les régimes totalitaires, il est donc interrogeant de le voir exploser en France... Cet acharnement contre des militant-e-s, au seul motif de leur volonté farouche à exprimer un positionnement politique clair est inadmissible ! La criminalisation de la lutte pour un monde plus juste doit cesser ! Le NPA affirme son soutien total à Fadéla et à tous les autres militant-es victimes des pratiques répressives mise en oeuvrent par ce gouvernement, pour qui plus que jamais l’ennemi est loin d’être la finance.

Montreuil, le 9 juillet 2016