Pas un bus dans l’agglomération le matin

Dès 5h30, mardi, c’est le dépôt de bus Vitalis de Poitiers qui était bloqué par des grévistes de Solidaires. Autour du piquet, des chasubles de la CGT, mais également de la section CFDT de l’entreprise, opposée à la Loi Travail mais qui ne s’est pas solidarisée du blocage du dépôt. En milieu de matinée, quatre bus circulaient dans la ville, mais les grévistes ont bien entendu laissé sortir les mini-bus pour personnes à mobilité réduite. Résultat des piquets, qui n’ont été levés qu’à 15h : 100% d’efficacité de la grève !

Blocus lycéen en centre-ville

Peu de temps après, c’est le blocus du Lycée Victor Hugo qui a commencé, avec 300 jeunes qui ont bloqué l’accès de l’établissement situé à deux pas de la mairie. Les flics étaient bien présents, mais le blocus a tenu, sans s’étendre pour autant aux autres établissements de la ville. Ce n’est que partie remise !

1000 manifestants à Châtellerault en milieu de matinée, plus du double à Poitiers

Dans la matinée, à Châtellerault, c’est un millier de manifestants qui ont défilé dans les rues de la sous-préfecture de la Vienne à l’appel de la CGT, de Solidaires, de la CNT et de l’Unef, autant que pendant les grosses manifestations contre la loi Travail de 2016.

A Poitiers, le rendez-vous était donné à 15h, Place du marché, pour une manifestation traversante de la ville, jusqu’à la préfecture, en passant par la gare. Très visible, c’est la CGT qui dominait le gros du cortège, avec une présence importante, également, de Solidaires. Etudiants et lycéens, moins nombreux, sont bien déterminés à utiliser la semaine à venir pour informer et mobiliser davantage. La prochaine réunion du comité de soutien aux prévenu/e/s de la bataille contre la Loi El Khomri, lundi 17, à 18h30, à la MDS, sera sans doute également l’occasion de discuter de l’échéance du 21. Les flics, toujours aux aguets, ont tout de même interpellé deux jeunes camarades en marge de la manifestation, au prétexte qu’ils auraient été, à un moment, cagoulés.