L’an passé c’est un plan social qui a touché l’usine Sidel. En 2016, le site à réalisé un résultat d’exploitation de 27 M€. Après les résultats infructueux de lundi, les salariés on décidés de bloquer une partie de la production mardi.

Mardi soir, la direction a accepté de revenir autour de la table pour négocier !

Passées les menaces de la direction envers l’intersyndicale et la stigmatisation de la CGT concernant ses propositions, la direction n’a pas eu d’autres choix que de revoir sa copie.

La direction a accepté de répartir autrement le budget global de 1,6% entre les augmentations générales et les augmentations individuelles.

Pour les non-cadres, l’Augmentation Générale (AG) est donc passée de 0,4% à 1% avec un talon minimum de 25€. Ce qui veut dire qu’une centaine de salariés auront entre 1,1 et 1,4% d’augmentation. C’est près de 1% d’amélioration en deux jours de débrayages !

Les non-cadres auront en moyenne 37€ d’augmentation générale.

Pour les cadres, l’Augmentation Individuelle est à 1,6% avec un talon de 25€ également.

La prime de transport a été améliorée de 3%. La prime de vacances de 1 000€ est reconduite.

D’autre part, 5 000€ de primes seront versées aux salariés, ainsi qu’un Bonus.
Ces mesures ont été présentées aux salariés en assemblée Générale, mercredi matin.

Même si les organisations syndicales ne signeront pas d’accord, elles estiment que les salariés ont obtenu des avancées.

Ces travailleurs combattifs nous le montre encore une fois il n’ya que la lutte qui permet de faire des avancées. L’an dernier, la lutte face aux licenciements qui devaient touchés près de 300 personnes, a finalement permis de réduire le chiffre à 25 licenciements secs tout en payant les jours de grèves.

Mais les batailles chatouillent un peu puisque, comme par hasard, la gendarmerie a contacté lundi le Délégué syndical CGT de SIDEL, Reynald Kubecki, pour le convoquer à la gendarmerie le 16 mars pour des faits liés au mouvement contre la loi travail. Il faudra là aussi qu’ils soient nombreux pour le défendre puisque c’est l’unité qui a toujours pu faire reculer.