En Ile de France, a Saint-Denis, à Auvervilliers, à Montreuil, des Assemblées Générales rassemblant les enseignants de plusieurs collèges des villes se sont tenues. Des perspectives ont été posées comme celle d’une nouvelle journée grève. Sous la pression de la base, le Snes avait déjà appelé à une nouvelle journée de mobilisation nationale, le samedi 10 octobre, autant dire testimoniale, alors que les enseignants penchaient en faveur de rejoindre la mobilisation inter-professionnnelle appelée par la CGT le 8 octobre sur des revendications d’augmentation salariale.

Effectivement, la Fédération Syndicale Unitaire (FSU) n’a pas appelé à la journée du 8 octobre, notamment parce qu’elle s’apprête à signer le Parcours Professionnel Carrières Rémunérations (PPCR), rien d’autre qu’une reconduction du gel du point d’indice jusqu’en 2017, voire davantage selon la conjoncture économique.

Autre bémol de la manifestation, le refus de la FSU de faire converger les batailles entre le premier et le second degré, et de rassembler la lutte contre les rythmes scolaires, la réforme du collège, et la casse des statuts.

Pourtant la manifestation du 8 octobre, appelée par la CGT sur la lutte des salaires offrent de réelles perspectives de convergence entre les luttes de l’Education Nationale et de la fonction publique en général, notamment celle qui se mène actuellement contre le plan Hirsch dans les hôpitaux parisiens. La constitution d’un pôle Education Nationale a cette occasion serait la meilleure réponse apportée contre les freins de la fédération et sa volonté de diviser les mouvements.