Il y a plus d’une semaine, 238 organisations ont fait paraître un communiqué dénonçant l’explosion de la faim dans le monde et l’augmentation de la mortalité due à celle-ci : "Les organisations venant de 75 pays ont signé une lettre ouverte pour exprimer leur indignation face à l’explosion du nombre de personnes souffrant de la faim et pour faire des recommandations, alors que 345 millions de personnes dans le monde souffrent de faim aiguë, un nombre qui a plus que doublé depuis 2019".

Ainsi, la situation mise en évidence est plus que dramatique, la précarité alimentaire explose, sous fond de renforcement des conflits dans le monde et d’une crise écologique qui ne va qu’approfondir cette détresse alimentaire. En effet, actuellement, ce sont 153 millions d’enfants qui risquent de mourir de la famine. De plus, durant ces trois dernières années c’est 345 millions de personnes supplémentaires qui sont confronté à la famine.

Le conflit en Ukraine, un des plus grands exportateurs de blé avec la Russie, accélère gravement la précarité alimentaire, notamment dans les pays pauvres et sous domination impérialiste qui sont les premiers touchés par la crise économique. Ces territoires sont aussi les premiers touchés par la crise climatique, dont les conséquences (sécheresse, feu, inondation…) participent au développement des famines.

Quand des millions de gens ne peuvent plus se nourrir, les profiteurs de crises eux enregistrent des profits record. On peut citer total énergie qui, en 2021, à enregistré un bénéfice de 13,8 milliard d’euro. Les projections estiment qu’en 2022 les bénéfices seront de 20,2 milliard d’euro, soit une croissance de 6.4 milliard d’euro (+46%).

Alors qu’au cours des trois dernières années, le capitalisme a jeté 345 millions de personnes dans la famine, 20 milliardaires ont vu dans la même période leur fortune obscène augmenter de 24%. Une véritable caste de parasites se noyant dans le luxe obtenu par l’exploitation de millions de travailleurs, l’appauvrissement de la population, l’accroissement des inégalités à des limites insupportables et la destruction de la planète.