Depuis l’annonce de la convocation de deux militants de RP, dont notre porte-parole Anasse Kazib, pour des tweets de soutien à la Palestine, la solidarité s’est exprimée largement, des organisations et figures politiques nationales comme Jean-Luc Mélenchon ou Nathalie Artaud, aux collectifs et organisations antiracistes, intellectuels, journalistes ou personnalités de la culture.

Dans un communiqué publié ce mercredi 10 avril, la fédération SUD-Rail apporte à son tour sa solidarité avec le cheminot. « La fédération SUD-Rail exprime son soutien à Anasse Kazib et plus généralement à toutes les personnes mises en cause abusivement en raison de leur soutien au peuple palestinien » note le communiqué de l’organisation, dénonçant un « climat de répression global du mouvement associatif et syndical, toujours plus criminalisé et stigmatisé. »

Le même jour, SUD-Rail Paris Nord, section syndicale à laquelle appartient Anasse Kazib, a également tenu à exprimer sa solidarité dans un texte. « Après des militant-e-s de Solidaires Etudiant-e-s EHESS, l’humoriste Guillaume Meurice et de nombreux syndicalistes convoqués, dont le secrétaire de l’UD CGT Nord Jean-Paul Delescaut, aujourd’hui c’est notre camarade Anasse Kazib cheminot et militant syndical depuis plus de 10 ans qui est convoqué dans le cadre d’une enquête pour « apologie du terrorisme ». »

Des soutiens qui dépassent les frontières de SUD et des cheminots, puisque la veille, la CGT Énergie Paris apportait elle aussi sa solidarité au syndicaliste, aux côtés duquel elle a pris part à deux batailles contre des réformes des retraites. « Le syndicat CGT énergie Paris dénonce cette intimidation inacceptable de l’État français. (…) Honneur aux deux camarades de Révolution Permanente et à toutes les militantes et les militants, qui ont le courage de se battre pour le droit à l’autodétermination du peuple palestinien » explique le syndicat dans un message.

Une solidarité qui montre la voie pour faire face aux attaques qui se multiplient, contre les soutiens de la Palestine de Solidaires EHESS, du mouvement ouvrier ou du mouvement antiraciste, mais aussi contre les militants écolos qui dénoncent les méga-pollueurs de Lafarge, ou les syndicalistes qui se mobilisent contre les attaques du gouvernement. Face à leur répression, il faut faire front !