Nous, travailleurs et travailleuses de Panrico, voulons exprimer notre profond rejet des interpellations de manifestants à Paris, arrêtés pour s’être mobilisés contre le sommet de la COP21.

Il s’agit d’un exemple évident que l’état d’urgence déclaré en France vise à porter atteinte aux libertés démocratiques, parmi lesquelles se trouvent la liberté d’expression et de manifestation. Ils manifestaient sous le slogan « Leurs guerres, nos morts, à bas l’état d’urgence » quand ils ont subi une répression policière qui a conduit à l’arrestation de plusieurs d’entre eux. Depuis Barcelone, nous demandons la relaxe immédiate sans poursuites de tous les camarades gardés-à-vue, parmi lesquels se trouvent des militants du Courant Communiste Révolutionnaire du NPA, qui nous ont apporté leur soutien quand nous étions en grève, par leur présence comme par leur participation à notre caisse de grève.