Après la convocation au commissariat de Philippe Christmann (syndicaliste CGT) et de Reynald Kubecki (co-secrétaire de l’UL-CGT du Havre) pour des motifs absurdes voire inexistants, c’est maintenant Sylvie Dufour qui est victime de la répression gouvernementale, convoquée une nouvelle fois au commissariat afin d’être « de nouveau entendue pour une requalification des faits ». Les faits en question étant d’avoir défendu un employé de Caen la Mer (étonnant pour une syndiquée). Une nouvelle fois, la machine d’État a montré sa capacité à réprimer le mouvement ouvrier et a contribué à la chape de plomb qui est mise sur les milieux combatifs, le tout afin de préparer de nouvelles attaques contre nos conditions de travail, et contre nos emplois en général.

La réponse qui avait été apportée à la convocation de Reynald Kubecki, c’est-à-dire une mobilisation de ses camarades devant le commissariat où il était « entendu », fut exemplaire et doit être un modèle. À chaque fois qu’un militant, syndicaliste ou non, est convoqué pour faits de grève, il est de notre devoir de nous rassembler le plus largement possible. Laisser passer une convocation, laisser passer une attaque envers les syndicats, laisser passer une attaque contre nos emplois, c’est à chaque fois donner plus de forces au patronat pour casser un peu plus l’emploi.

La CGT appelle à venir manifester lundi 14 novembre à 14h30 devant le commissariat de police rue Thibout de la Fresnaye à Caen afin de soutenir Sylvie, car quand un(e) militant(e) se fait interpeller, convoquer ou juger, c’est tout le mouvement social qui est touché !