×

En marche ?

Tati : Comment se débarrasser de ses salariéEs au coût le plus bas...

L’emploi de 1 700 salariéEs de Tati est de nouveau menacé après la déclaration de cessation de paiement faite par le groupe Eram dont il est la propriété depuis 2004 et la procédure de redressement judiciaire qui devrait suivre dans la semaine...

Facebook Twitter

source

Fondée en 1948 par Jules Ouaki à Paris, l’enseigne est en difficulté depuis l’arrivée de H&M, Zara, Kiabi et la multiplication des solderies en périphérie des villes.

La direction du groupe affirmait il y a un mois que Tati n’avait plus aucune dette, mais elle prétend aujourd’hui que la dette cumulée de l’entreprise se monterait à 5,7 millions d’euros sur trois mois. En fait, la procédure pourrait être un bon moyen pour le groupe Eram de se débarrasser le plus rapidement possible de l’enseigne Tati et de ses salariéEs, en vendant à toute vitesse sans apporter aucune garantie sociale aux salariéEs. Ainsi il n’assure même pas le versement des salaires pour le mois d’avril, les renvoyant à la charge des AGS tout en faisant payer par l’État le coût des 700, si ce n’est plus, licenciements (directs) envisagés...

La grande braderie...

Le groupe veut ainsi s’exonérer de sa responsabilité sociale à l’égard de ses salariéEs qui compte tenu de leur âge, de leur forte ancienneté et le contexte économique actuel, auront des difficultés à retrouver un emploi.

Pour l’heure, seul Gifi a dévoilé le 21 avril dernier qu’il était prêt à reprendre « 110 des 140 magasins Tati », dont ceux situés dans le quartier de Barbès à Paris, avec la promesse de « sauver 1 200 emplois directs ». Trois autres candidats sont connus : Centrakor, Stokomani et la Foir’Fouille. Ces trois discounters se sont alliés pour pouvoir reprendre ensemble une centaine de points de vente.

La CGT Tati réclame la mise en place de négociations immédiates avec la direction du groupe Eram pour la sauvegarde de tous les emplois, et appelle les salariéEs à se mobiliser ces prochains jours... À suivre.

Crédits photo : A. GELEBART / 20 MINUTES


Facebook Twitter
1er mai. Contre la guerre, l'austérité et l'autoritarisme : construisons une riposte !

1er mai. Contre la guerre, l’austérité et l’autoritarisme : construisons une riposte !

Sanofi supprime 330 emplois dans la R&D contre le cancer : la santé, pas leurs profits !

Sanofi supprime 330 emplois dans la R&D contre le cancer : la santé, pas leurs profits !

Transports : l'accord sur les fins de carrière montre la fébrilité de la SNCF et du gouvernement

Transports : l’accord sur les fins de carrière montre la fébrilité de la SNCF et du gouvernement

1er mai : une journée contrastée en décalage avec les dangers de la situation

1er mai : une journée contrastée en décalage avec les dangers de la situation

« Le processus de mobilisation du 93 doit être discuté partout ». Interview de deux enseignants de Blaise Cendrars

« Le processus de mobilisation du 93 doit être discuté partout ». Interview de deux enseignants de Blaise Cendrars

La précarité tue : une étude de l'Inserm pointe la surmortalité liée au chômage

La précarité tue : une étude de l’Inserm pointe la surmortalité liée au chômage

Répression syndicale : 300 personnes aux côtés de Christian Porta face aux patrons voyous d'InVivo

Répression syndicale : 300 personnes aux côtés de Christian Porta face aux patrons voyous d’InVivo


Belgique. Les postiers en grève massive face à la menace de suppression de 4 500 emplois

Belgique. Les postiers en grève massive face à la menace de suppression de 4 500 emplois