Les motifs d’arrestations sont divers et variés, ils vont du jet de projectiles jusqu’au transport d’armes de catégorie D et les sanctions encore plus nombreuses. Avant de passer au tribunal certains gilets jaunes ont passé plus de 85h de garde à vue pour certains et 5 jours à la prison de Fresnes pour d’autres.

Malgré les différents vices de procédure, le procureur de la république virulent, n’a pas hésité à être provocateur, moqueur, humiliant, et même à rabaisser les accusés devant des juges « inattentifs » dont une juge qui n’a pas hésité à fermer les yeux et à s’endormir pendant plusieurs audiences. Pendant la soirée le procureur n’a pas hésité à faire évacuer les personnes présentes dans la salle y compris les avocats, après qu’ils aient soupiré suite à une énième provocation de sa part. Il n’a pas hésité à appuyer sur le bouton SOS présent sur son pupitre afin d’ameuter les policiers qui viennent en nombre dans la salle d’audience. Les avocats présents dans la salle ont entamé une procédure suite à cet incident en récoltant le témoignage des différentes personnes présentes.

En ce qui concerne les condamnations malgré différentes coquilles qui rendent les dossiers caducs elles vont de la relaxation, travaux d’intérêt général, et la prison ferme pour certains.

On peut remarquer qu’après la répression policière à laquelle on assiste tous les week-ends, c’est une autre forme de répression qui prend place le restant de la semaine, celle de la justice. Pour encore une fois conforter Jupiter et sa clique.

Crédits photo : Maxppp - XAVIER DE FENOYL