C’est au son de « pierre par pierre et murs par murs, nous détruirons les centres de rétention » et de « refugees welcome » que les toulousains ont exprimé leur solidarité avec les migrants alors que le démantèlement de la « Jungle » avait commencé à l’aube. Encadrées par un gros dispositif policier, des prises de paroles se sont succédées, rappelant la nécessité de poursuivre la lutte contre les expulsions et pour l’ouverture des frontières. Une cinquantaine de personnes ont par la suite décidé de partir en manifestation. Une échéance qui en appelle d’autres, en espérant qu’aux prochaines se joindront plus d’organisations du mouvement social, notamment ouvrier.

Pour construire la convergence contre l’offensive raciste et répressive du gouvernement, les échéances ne manquent pas. D’ores et déjà, après demain mercredi 26 sera organisée une marche en hommage à l’étudiant toulousain Remi Fraisse, dont le meurtre par la police s’était suivi d’une grande mobilisation contre les violences policières dans la ville rose. Lors de la manifestation, le démantèlement du campement sera toujours en cours, ce sera une nouvelle occasion pour les habitants de Toulouse de faire retentir « De Toulouse à Calais, solidarité ! ».

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