A l’appel d’un arc de force syndical large : CGT, FO, Solidaires, FSU, Unef, UNL, qui ne s’est pas donné les moyens de sa réussite, la mobilisation a néanmoins réuni plus de manifestants que celle du 19 octobre. 2 100 selon la police, et 7 000 selon la CGT contre 6 000 pour la dernière. En France, selon le ministère de l’Intérieur, le nombre de manifestants s’élève à 80 000 personnes. Pas une quantité incroyable de manifestants mais une ambiance combative et des milliers de personnes prêtes à continuer la lutte.

Du côté des étudiants, le barrage filtrant effectué à l’université du Mirail dans la matinée n’aura pas rameté les foules. Cependant, les lycéens de Jolimont, déterminés, ont réussi à bloquer leur lycées et ont rejoint le cortège de tête, comme la plupart des jeunes de la manifestation.

Partant de 14h à Arnaud Bernard et suivant le parcours habituel jusqu’à François Verdier, la manifestation s’est terminé sur les coups de 15h30.

Cette date semble marqué un « baroud d’honneur » du premier volet de mobilisation contre toutes les attaques de Macron et de la bourgeoisie. Mais il est déjà remarquable, en à peine trois mois, et au commencement même du quinquennat qu’il y ait eu autant de mobilisation. La colère et la combativité sont là chez la plupart des travailleurs et des étudiants, c’est le plan d’action cohérent qui fait défaut.