Alors que la manifestation parisienne n’avait même pas encore commencé, un dispositif policier d’ampleur était déjà déployé aux abords de la place du Châtelet, la police effectuant des fouilles, palpations et contrôles à répétition. Un groupe de 8 journalistes s’est notamment fait contrôler à 5 reprises avant de pouvoir entrer dans la manifestation.
 

 
 
Merlin Ferret, journaliste indépendant, témoigne ainsi dans une vidéo publiée sur twitter : “on passe le contrôle, le 5e de la journée. La gendarmerie nous dit qu’on a le droit de passer, avec notre justificatif d’emploi, notre pièce d’identité, et que par contre il faut qu’on passe avant dans le fichier des personnes recherchées”. Il explique ensuite : “on a refusé parce que pour nous c’est pas normal que les journalistes soient passés au fichier des personnes recherchées, et que par principe, on rentre pas en manif en se faisant contrôler dans un fichier des personnes recherchées, c’est pas normal.”
 

 
 
Alors que plusieurs manifestations étaient prévues dans toute la France, le gouvernement, par l’important dispositif policier qu’il a déployé, a montré une fois de plus sa volonté de mater la contestation, et en l’occurrence d’entraver le travail les journalistes qui ne seraient pas de son côté. Une attaque importante contre la liberté de la presse qu’il s’agit de dénoncer.