Emilia Leone

La vidéo, enregistrée par des caméras de vidéosurveillance dans le quartier de San Cristóbal, est virale sur les réseaux sociaux.

On peut y voir le moment où quatre agents des forces de police de Buenos Aires, sous les ordres du chef du gouvernement de la ville, Rodríguez Larreta, approchent l’homme qui marchait, les mains derrière le dos, sur la piste cyclable.

À la suite du coup de pied brutal donné par l’un des hommes en uniforme, on peut voir comment l’homme s’effondre, en quelques instants, sur l’asphalte. Bien qu’il ait reçu une assistance médicale, il est décédé peu après à l’hôpital.

Dans cette affaire, la gendarmerie nationale a arrêté le policier Ramirez, accusé d’"homicide volontaire".

Selon des sources judiciaires, bien que les caméras montrent clairement le contraire, le policier, qui a fait valoir que l’homme "entravait la circulation" a été hébergé dans l’Unité d’Investigations sur les Procédures Judiciaires "pendant que celle-ci s’efforce de savoir à quoi ressemblait son acte".

Le coup de pied porté est cependant resté visible sur les images enregistrées, ce qui ne laisse pas de place au doute quant à l’impunité dont font l’objet les forces de répression.

La députée de Buenos Aires Myriam Bregman, membre du Front de Gauche et des Travailleurs - Unité (FIT-Unidad), et du Parti des Travailleurs Socialistes (PTS) vient de publier sur Facebook : "Les images parlent d’elles-mêmes. Un autre exemple de la brutalité policière dans la ville, que nous venons de dénoncer à partir de la Commission contre la Violence Institutionnelle. Nous allons présenter une demande de rapport à l’Assemblée législative."

Traduction de la Izquierda Diario : Flo Balletti