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"Macron attaque, défend ta fac"

20 facs mobilisées, 10 bloquées : la contestation étudiante gagne du terrain

Ce mardi 3 avril, journée de grève nationale des cheminots, les étudiants mobilisés sur plusieurs universités contre le plan étudiants se sont solidarisés et joints à la mobilisation. Les universités déjà bloquées depuis plusieurs jours (Paris I, Montpellier...) ou depuis presque un mois comme à Toulouse, ont été rejointes par de nouvelles universités (Paris VIII, Paris IV, Tours, Nice...) qui ont bloqué le 3 avril et ont voté le blocage pour les jours à venir.

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L’université du Mirail à Toulouse est bloquée depuis le 6 mars contre le projet de fusion et contre la sélection. Depuis quelques semaines, elle a été rejointe par d’autres universités : Bordeaux, Paul Valéry Montpellier 3, Rennes, Nancy, Strasbourg, ou encore Paris I Tolbiac. L’attaque fasciste à Montpellier dans la nuit du 22 mars a mis le feu aux poudres déclenchant un mouvement de soutien dans les universités. Depuis, les étudiants mobilisés s’organisent contre le plan étudiants et contre les attaques d’extrême droite et la répression policière. En effet, les étudiants font face tant à la menace de groupes d’extrême droite qui les agressent aux abords des facultés ou cherchent à défaire leurs occupations, qu’aux interventions policières organisées main dans la main avec les directions universitaires.

Ce mardi 3 avril, à l’occasion de manifestations organisées dans plusieurs villes par les cheminots en grève, les étudiants, en plus de manifester en solidarité avec les travailleurs du rail, ont voté ou reconduit dans plusieurs universités le blocage de bâtiments universitaires. Le blocage a été reconduit à Poitiers, Nantes ou encore à Toulouse jusqu’au 6 avril. A Paris I Tolbiac, les étudiants ont voté le blocage illimité jusqu’au retrait du plan étudiants. En région parisienne, deux autres universités sont également rentrées dans la danse ce mardi 3 avril : Paris VIII qui a voté le blocage jusqu’à vendredi et Paris IV.

A Paris IV, université peu mobilisée ces dernières années, les étudiants réunis en AG ont voté pour un blocage de trois jours des salles de cours. Sur le modèle de l’occupation du site de Tolbiac, les occupants ont décidé d’organiser des cours alternatifs pour faire vivre la fac.

Ainsi, de plus en plus d’universités se mobilisent contre la loi sur « l’orientation et la réussite des étudiants » (ORE). Une CNE (coordination nationale étudiante) pour que se rencontrent les étudiants mandatés par leurs AGs est organisée ce weekend. A cette occasion, ils décideront de la suite à donner au mouvement pour les semaines à venir, alors même qu’une grève chez les cheminots vient tout juste de commencer.

Ci-dessous une carte des universités bloquées de Nantes Révoltée du 31 mars :

Crédits photographies : Nantes Révoltée


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