Crédits photo : Métropolitain

La journée de mobilisation interprofessionnelle du 9 octobre devait annoncer la rentrée sociale. Appelé par une intersyndicale (CGT, FO, FSU et Solidaires, mais aussi des organisations étudiantes et lycéennes), la manifestation fut une réussite à Montpellier puisque plus de 4000 personnes ont défilé dans les rues. À noter la présence de nombreux retraités, des personnels hospitaliers notamment du CHU, des cheminots, de l’éducation, de l’administration et d’un cortège jeunes dynamique. Sur les banderoles et dans les slogans, le mot d’ordre était clair : c’est contre Macron et sa politique que l’on manifestait.

La semaine dernière, 250 personnes réunies en Assemblée Générale à l’université Paul Valéry avait voté la participation à la manifestation, en demandant la banalisation des cours pour ce jour, ce que la présidence avait refusé. Les étudiants préparaient en réponse le blocage de la présidence et du bâtiment administratif. Mais dès 7h du matin, plusieurs dizaines d’agents de sécurité privée filtraient et contrôlaient l’accès aux bâtiments de cours. Devant le bâtiment de la présidence, le dispositif répressif était renforcé avec des maîtres-chiens, le tout conduisant à des violences contre les étudiants. Cela n’a pas arrêté les étudiants, qui se sont réunis en cortège jeunes dynamique, scandant des slogans tels que « fac ouverte aux enfants d’ouvriers, fac fermée aux intérêts privés » ou encore « la macronie c’est dégueulasse ».