Dès l’aube, la Police Nationale était aux aguets. Casqués et en tenue anti-émeutes, les flics ont d’abord procédé à la dissolution d’un piquet mixte, sur l’un des dépôts de bus de la ville, bloqué par des grévistes et des militant.e.s. Malgré tout, les bus n’ont pas circulé dans la ville pendant une partie de la matinée, comme dans d’autres villes de l’Etat espagnol, paralysées par la grève des femmes décrétée pour le 8 mars.

Ce n’est qu’après 11h, à la suite d’un piquet non-mixte organisé devant l’hôpital universitaire et alors que les militantes se dirigeaient vers un hypermarché de la chaîne Alcampo pour dénoncer l’exploitation et l’oppression qu’y subissent les travailleuses, caissières et vendeuses, que la répression est montée d’un cran. Plusieurs militantes ont été arrêtées et emmenée au commissariat central, où un rassemblement pour exiger leur libération était en cours en milieu d’après-midi.

Correspondance de l’Etat espagnol de LaIzquierdaDiario, trad. CT.