Crédits : LP/Corentin Lesueur

Dans la nuit de jeudi à vendredi, 400 personnes, dont des cheminots, enseignants, étudiants, agents RATP ainsi que des Gilets Jaunes, sont allés bloquer l’accès au marché international de Rungis, suite à l’appel de la CGT, se rassemblant environ trois heures avant de se disperser.

Bloquant l’accès à l’un des cinq péages, celui de Thiais, qui permet d’accéder au marché, les personnes qui étaient présentes bloquaient en s’inscrivant dans le mouvement contre la réforme des retraites.

« En s’attaquant au MIN, on s’attaque à ce qu’il incarne : des milliards d’euros de chiffres d’affaires, et ces grandes entreprises qui dictent au gouvernement la politique à tenir  », explique Cédric Quintin, secrétaire général de la CGT dans le Val-de-Marne.

À la place du drapeau européen, un carré jaune est hissé sur le mât : « Depuis un an, les Gilets jaunes nous ont montré la voie. À nous tous maintenant de remettre un peu de solidarité partout.  » explique un enseignant de Champigny.

Des cheminots étaient présents sur le blocage : « Les cheminots, on est un corps de lutte trop fort, on a la défense des travailleurs dans l’âme, assure un collègue, conducteur de trains. C’est pour ça qu’on ne lâchera rien : si on abandonne, la réforme passera comme une lettre à la poste.  »

À la veille de Noël, ce blocage s’inscrit dans une lignée de différentes actions et piquets, de toutes celles et ceux qui refusent de faire la trêve de Noël que le gouvernement souhaite imposer.