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Violences policières

Acte 38 à Nantes : sur les réseaux sociaux, les violences policières ne passent pas

Plusieurs vidéos prises pendant l'Acte 38 déchaînent la toile depuis samedi dernier. Et pour cause, on y voit un manifestant suffoquer par terre entre les mains de la BAC après avoir subi une interpellation des plus violentes.

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Crédit photo : bsaz

Les vidéos datant du 3 août, durant l’Acte 38, où des milliers de manifestants sont encore descendus dans la rue pour exiger justice pour Steve et pour tous les blessés et mutilés victimes des violences policières, font froid dans le dos.

La première montre les conditions dans lesquelles un manifestant est brutalement arrêté, alors que les forces de répression tentent de dissoudre violemment la manifestation. On y voit notamment plusieurs agents de la BAC, cagoulés, armés, dont l’un d’eux qui se jettent sur un manifestant qui s’était approché. Celui-ci est alors jeté au sol par un groupe de la BAC, la tête contre le sol, immobilisé par terre par un agent de la BAC qui le plaque ses mains autour du cou.

Une seconde vidéo, prise quelques instants après, montre ce même manifestant dans un état critique, maintenu au sol par deux agents de la BAC, en train de suffoquer et peinant à reprendre son souffle. On entend « ils vont tuer encore quelqu’un », « faut appeler les secours là », mais les policiers restent immobiles.

On sait maintenant que le manifestant a été hospitalisé puis placé en garde à vue, d’après les nouvelles données par la photographe bsaz sur son mur Facebook :

L’Acte 38 des Gilets jaunes a convergé avec la marche pour Steve qui a été particulièrement massive à Nantes, si bien que plusieurs médias ont parlé de rebond de la mobilisation. Celle-ci a été particulièrement réprimée, les forces de répression ayant fait usage de canons à eau, de grenades, de flashballs, et de violences physiques comme on le voit sur les vidéos.

En janvier, Christophe Castaner affirmait qu’il ne connaissait « aucun policier, aucun gendarme, qui ait attaqué des Gilets jaunes » et ce quand bien même la réalité montre que l’on fait face à des centaines de blessés graves depuis le début du mouvement. La scène s’est répétée avec le mensonge sur la Pitié-Salpêtrière et, plus récemment, avec le rapport scandaleux de l’IGPN qui a affirmé ne pas pouvoir « établir de lien entre l’intervention de la police et la disparition » de Steve.
Alors qu’il n’est plus possible de fermer les yeux sur les violences politiques et l’escalade répressive du gouvernement, il est l’heure de se battre pour la démission de Castaner, pour Steve et toutes les victimes qui, aujourd’hui comme hier, subissent la répression policière.


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