Dans la nuit du 14 septembre, un médecin des urgences s’est donc fait agressé sur son lieu de travail. Ce qui demeure pour nous inadmissible... Pour ce qui est de SUD, nous voulons avant tout mettre en avant (même si le risque zéro en la matière n’existe pas) les suppressions de postes aux urgences ces dernières années : des postes d’AS, de brancardier, d’ASH, psychologue, de cadre... alors que l’activité ne cesse de progresser dans un contexte de précarisation toujours plus importante de la population de Plaine-Commune. Affaiblir un collectif de travail, c’est rendre les soignants moins disponibles aux patients... Ce qui peut bien sûr rajouter des tensions... Nous avons aussi rappelé que lors des derniers graves incidents aux urgences (coups de feu de 2013), le CHSCT avait demandé la présence H24 d’un agent de sécurité aux urgences recruté et formé spécifiquement à cette tâche, préconisation restée sans effet... La grève de l’année dernière a permis la création d’un poste supplémentaire d’infirmier sur le service, c’est bien cette voie qu’il nous faut poursuivre : mettre du personnel là où les besoins sont les plus importants...