En haut, les BRAV-M nasse la place Edouard Herriot ce vendredi après-mid, en bas ils contrôlent une une Gilet jaune pour la verbaliser. Crédit photo : capture du live Facebook de Vécu

Ce vendredi c’est l’article 24 de la loi Sécurité Globale qui était examiné à l’assemblée nationale. Cet article est le plus contesté, car il prévoit de restreindre la diffusion des images de policiers en intervention, et s’attaque ainsi aux droits de la presse tout en renforçant l’impunité policière.

A l’appel des Gilets Jaunes, quelques dizaines de personnes sont venus manifester Place Edouard Herriot devant l’assemblée nationale cette après-midi. Face à elles, un énorme dispositif policier a été déployé, exprimant la crainte du gouvernement après le rassemblement de mardi 17 novembre qui avait rassemblé plusieurs milliers de personnes sur la même place.

 ? ?￰ﾟﾇﾵ EN COURS - Dispositif policier très important pour protéger l'Assemblée Nationale où l'article 24 de la #PPLSecuriteGlobale est actuellement étudié . Plusieurs dizaines de personnes manifestent devant le Parlement . #StopLoiSécuritéGlobale pic.twitter.com/jxcnUgevjV

— Jean Louis David (@timbalandmago) November 20, 2020

Et ce vendredi face à la poignée de manifestants, la police a nassé la place, tandis que les Brav-M contrôlaient les attestations et verbalisaient ceux qui avaient le malheur de baisser leur masque quelques instants. Une nouvelle démonstration de l’utilisation du dispositif répressif déployé pour la gestion de la crise sanitaire par le gouvernement contre la contestation sociale. Avec la loi Sécurité Globale, le régime autoritaire est en marche.

 ? ?￰ﾟﾇﾵ Manifestation devant l'Assemblée Nationale où est actuellement étudiée #PPLSécuritéGlobale . Les BRAV-M dressent des amendes de 135€ aux manifestants qui ne portent pas de masque ou qui le retirent quelques instants . #presse pic.twitter.com/gAN8W1geRZ

— Jean Louis David (@timbalandmago) November 20, 2020