Ce serait un engin de chantier se trouvant proche du ministère qui aurait été utilisé pour défoncer la porte du ministère où se trouve le Secrétaire d’État des locaux situés rue de Grenelle (VIIe). Le groupe de personnes a « réussi à entrer dans la cours du bâtiment » affirmait Benjamin Griveaux. « Une grille d’entrée d’une annexe ministérielle, rue de Grenelle, a été forcée. Plusieurs individus ont tenté de s’y introduire vers 16h15, sans y parvenir » a affirmé LCI.

Plus de peur que de mal pour le porte-parole du gouvernement qui a été exfiltré lui et ses collaborateurs. C’est ce dont témoigne les premières réactions des médias comme BFM-TV, une information trouvée « drôle » par l’un des journalistes. Il est immédiatement repris par un intervenant. De même Benjamin Griveaux affirmait « C’est jamais agréable. Mais c’est la République qui a été attaqué. » Il ajoute : « Ce n’est pas moi qui était attaqué, c’est la République ».

On observe dans les propos de Benjamin Griveaux la volonté de dépersonaliser cette intrusion pointant une attaque contre la « forme démocratique », une manière surement d’éviter de remettre de l’huile sur le feu de ses déclarations, la veille, provoquant la colère des Gilets jaunes, ces « agitateurs » mobilisées à une centaine de milliers pour l’acte VIII. Des propos qui n’ont semble-t-il pas contribuer à « instaurer » le « retour au calme » et à la « normalité que le gouvernement comptait instaurer…

D’autre part, on observe de la part des analystes la volonté de dissocier les « méchants » Gilets jaunes qui se permettent contre les « bons » Gilets jaunes inscrit dans « l’ordre Républicain ». Il est clair que cette instrusion ne semble pas coller avec les plans gouvernementaux qui visent à tenter de rétablir le « dialogue » avec les Gilets jaunes en vue du « grand débat » de la rentrée. Un discours à contre-temps qui tranche avec la radicalité démontrée une nouvelle fois durant cet acte VIII.

Non, la radicalité n’est pas le fruit d’une horde de casseurs, mais bien de la majorité des Gilets jaunes qui refusent de se faire enfumer par ce gouvernement. C’est bien ce gouvernement qui attise les flammes de la colère toujours présente.
que ce n’est pas au gouvernement de fixer ses parcours de manifestation.