Décidément, l’ancien membre de l’exécutif ne donne aucun répit au mouvement. À peine sorti du gouvernement, déjà un nouveau scandale. Sans doute une déclaration à hauteur de 6 330 euros net par mois que l’exécutif ne voulait pas voir fuiter avant la démission de leur homme de confiance. Ou encore, une déclaration de patrimoine incomplète sur laquelle enquête la haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATPV) très gênante pour le gouvernement. Une annonce encore une fois scandaleuse de la part de celui qui assurait que travailler plus longtemps dans des conditions de travail davantage précaires et pour un salaire et une pension de misère étaient la voie à suivre pour l’ensemble de la population.

Si la démission constituait un premier échec du gouvernement qui avait mis tous ses espoirs en ce chiraquien capable de négocier avec l’ensemble des directions syndicales, cette déclaration d’un 14 ème mandat rémunéré ainsi que la déclaration de patrimoine incomplète constituent littéralement une énième goutte d’huile sur le brasier.

À l’approche d’une semaine fatidique pour le mouvement, Edouard Philippe et son gouvernement, même s’ils le nient dans les discours et déclarations, voient bien que le rapport de force pourrait s’inverser drastiquement avec la journée de demain. Pour l’ensemble des secteurs mobilisés, cette débâcle est une brèche dans la fermeté de l’Elysée sur laquelle il faut s’appuyer pour faire tomber le projet de réforme, mais aussi ceux qui la portent !