Dans une vidéo, Nadia, gréviste depuis le 5 décembre explique que « toucher à Ahmed, c’est toucher à chacun d’entre nous. On a tout fait ensemble, on aurait tous pu être menacés de licenciement, attaquer Ahmed ou Alex c’est nous attaquer tous ». Mohammed, gréviste du dépôt de Flandre ajoute : « le 3 février tout le monde doit être là. Ca doit être une journée de grève massive dans le dépôt et on va la préparer dès maintenant en diffusant des tracts à tous les machinistes, même aux non-grévistes ».

La sanction est bel et bien politique : l’objectif est de montrer que relever la tête ne peut reste impuni : « ce que la direction veut casser, c’est la possibilité d’une équipe soudée capable de lui résister » insiste Mohammed, « et c’est pour ça qu’on doit tous être solidaires ».

C’est donc en grève que les machinistes de Flandre prépareront la contre-attaque. Un exemple à suivre pour le 3 février.

Caisse de grève de Flandre