Le 17 mars dernier et au lendemain de l’annonce du passage de la loi par 49-3, les directions d’université fermaient administrativement la quasi-totalité des centres d’études de la capitale. Des étudiants et lycéens s’étaient donc réunis devant le centre Pierre Mendès-France de l’Université Paris 1, avant de décider de rejoindre le piquet des éboueurs en grève reconductible. Une démonstration de solidarité réprimée, gazée et nassée par la police, qui avait alors interpellé et placé en garde-à-vue 5 personnes, dont Léo, militant à Révolution Permanente. Alors que la plupart des interpellés avaient été relâchés, ce dernier a été enfermé plus de 50 heures puis déféré au tribunal, donnant lieu à plusieurs rassemblements de solidarité.

Ce mardi 5 septembre, son procès se déroulera au TGI de Paris alors que la justice l’accuse de violences envers un policier. Des charges délirantes dont l’objectif est clair : s’en prendre à un militant ayant participé à une manifestation de convergence étudiants-éboueurs en plein mouvement social pour décourager de telles actions. Une répression qui s’inscrit dans la longue liste d’interpellations menées tout au long du mouvement contre la réforme des retraites mais également des plus de 2000 condamnations qui se sont abattues sur les jeunes qui ont pris part aux révoltes suite à la mort de Nahel.

Nous ne pouvons pas laisser passer cette répression, comme celle de tous les réprimés des derniers mois. Ce mardi 5 septembre, nous serons nombreux à partir de 9h00 pour soutenir Léo et exiger sa relaxe. Dans le même temps, il y a urgence à exiger l’amnistie de l’ensemble des réprimés des derniers mois, qu’ils soient syndicalistes, manifestant·e·s, jeunes de quartier populaire, militant·e·s écologistes, … Face à la répression, faisons front !