En s’adressant à l’ensemble de gauche politique et syndicale, il explique "qu’il faut arrêter de rester sur le côté du chemin". Plus généralement, il appelle les travailleurs et travailleuses à se saisir du préavis de grève, puisse-t-il être le début de journées de grève générale et illimitée.

"En termes d’efficacité on a besoin de passer ce plafond de verre qui est celui du nombre, on a besoin d’une mobilisation claire contre la répression, pour les salaires et la répartition des richesses, c’est-à-dire qu’on fasse une journée morte, on tire le rideau ! Oui le 5 février, ceux qui travaillent, arrêtez de travailler, saisissez-vous des préavis de grève"

A l’heure où la répression prend un tournant d’une violence inédite et où les Gilets Jaunes réclament une augmentation de salaire, le rétablissement de l’ISF ou encore que le gouvernement rende le CICE qui a permis à des entreprise de se gaver sur le dos des salariés, la journée du 5 pourrait être un tournant. Plus encore, il signale que jusqu’à maintenant le mouvement des Gilets jaunes et le mouvement syndical se regardaient "en chien de faïence". "Les Gilets jaunes ont fait un geste" explique—il, maintenant c’est tout ensemble qu’il faut y aller et arrêter le boulot !

Les richesses appartiennent à ceux et celles qui les produisent, bloquons l’économie !