Rassemblés dans le hall de l’hôpital et après avoir interpellé un membre des renseignements généraux devenu assidu de leurs assemblées générales, les salariés ont tiré ensemble le bilan de la manifestation du 17 septembre.

Globalement fiers des actions menées pendant cette journée, certains salariés se montraient néanmoins inquiets de la suite et de possibles divisions au sein de l’Intersyndicale. « On entend de moins en moins le mot d’ordre phare de notre mouvement qui a toujours été ‘’ni amendable ni négociable, retrait du Plan Hirsch !’’ ». Ils craignent qu’une partie des centrales syndicales accepte de négocier avec la direction de l’AP-HP, sur la base d’éventuelles « compensations » : acceptation de la réorganisation du temps de travail.

C’est pourquoi l’assemblée a jugé utile de réaffirmer, par une motion (adoptée à l’unanimité), leur position concernant toute éventuelle négociation :

Un des salariés présents a demandé aux représentants syndicaux si la motion était représentative de toutes les organisations syndicales. « Au niveau de Beaujon oui, au-delà on verra », lui a répondu un représentant de Force Ouvrière. L’incertitude vient sûrement des déclarations d’Isabelle Chaumont-Huyet, secrétaire générale du syndicat CFDT de l’AP-HP, évoquant des éventuelles « compensations » afin de « limiter les dégâts, si cette réforme doit se faire », mais aussi de discussions qui seraient en cours au sein de d’autres syndicats.

Des actions « surprise » ont été annoncées pour ce vendredi à l’hôpital, avant que les présents se quittent sur le slogan de « Résistance, résistance ! »