Crédit photo : Djamel Sekkak

Encouragées par un climat de plus en plus réactionnaire, les actes islamophobes se multiplient. Un commerçant toulousain en a été victime ce lundi. En effet, comme l’explique le journal local La Dépêche, Djamel Sekkak, propriétaire d’un magasin de pompes funèbres musulmanes à Toulouse a découvert « un sanglier mort – la tête et la peau » « vidé de ses organes au préalable – accroché sur un panneau de signalisation, à quelques mètres de son commerce ».

Ce n’est évidemment pas un évènement anodin mais bien une énième attaque ignoble de l’extrême droite. Le commerçant raconte d’ailleurs que ce n’est pas la première fois qu’il est pris pour cible. Le dépôt de têtes de porcs ou de sangliers fait partie des classiques islamophobes ou antisémite de l’extrême-droite. En 2012, une mosquée avait ainsi été profanée avec deux têtes de porcs à Montauban, et des actes similaires sont fréquents en France et dans le monde.

Deux jours après l’incendie d’une boucherie halal dans le Lot-et-Garonne, cet acte vent s’ajouter à la longue liste des attaques racistes de l’extrême-droite : mosquées vandalisées, incendiées, taguées de menaces de mort par l’extrême droite, etc...

Ces tentatives d’intimidation et ces menaces contre les musulmans ne sont pas dissociables d’un contexte d’offensive réactionnaire, sécuritaire et islamophobe, où se multiplient les polémiques nauséabondes de la droite et de l’extrême droite. La montée en puissance de la candidature Zemmour, sur le lit de la loi séparatisme portée par le gouvernement, décomplexe la violence islamophobe et raciste. Dernièrement, cela s’est incarné par la volonté d’interdire le port du hijab dans les compétitions sportives. Il est essentiel de s’organiser pour faire aux réactionnaires de tout bord, déchaînés à deux mois des présidentielles.