Crédit photo : Twitter Raphaël Arnaud

Une "fête" fasciste à Orléans, voici ce que révèle une vidéo publiée par le militant antifasciste Raphaël Arnaud ce mardi sur son compte Twitter. Un rassemblementde divers groupes identitaires venant notamment de Bourg-en-Bresse, Dijon ou Besançon et posant derrière des drapeaux nazis.

Sur la vidéo, nous pouvons y voir des militants d’extrême droite chanter les chansons de Daniel Balavoine et Michel Berger « Le blues du Business man » et « Je ne suis pas un héros » en remplaçant les paroles par « J’aurais voulu être un nazi, Pour tatouer des numéros » et « Je ne suis pas un négro », en arborant fièrement des saluts nazis. Le tout accompagné d’actes antisémites comme nous pouvons l’apercevoir à la fin de la vidéo avec le jet d’une kippa dans un feu.

Le fait que ce genre de fêtes puissent se tenir témoigne d’une décomplexion des groupes néo-nazis. Ce n’est évidemment pas avec des gouvernements qui font du pied à l’extrême droite quand elle entre en nombre à l’Assemblée Nationale que l’on pourra y faire face. D’autant plus quand ce même gouvernement a proclamé des lois qui ont contribué à banaliser ces idées racistes et réactionnaires pendant 5 ans comme avec la loi asile & immigration ou la loi séparatisme. La lutte contre l’extrême droite est une lutte contre un système en crise, contre le gouvernement qui, en précarisant les classes populaires, crée les conditions du développement des idées racistes, xénophobes et antisémites. Ce sont les luttes du mouvement ouvrier et des classes populaires, unies par-delà toutes leurs divergences de nationalité, d’origine, de religion, qui feront mordre la poussière à ces groupes d’extrême droite.