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Palestine

L’autre front : la colonisation s’accélère en Cisjordanie

Alors que l’armée israélienne poursuit ses opérations dans la bande de Gaza, soumettant Khan Younès par la force et déplaçant ses troupes en direction du corridor de Philadelphie, l’Etat colonial poursuit une autre guerre, plus longue et plus ancienne, en Cisjordanie.

Enzo Tresso

13 février

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L'autre front : la colonisation s'accélère en Cisjordanie

Crédits Photo : Izquierda Diario

Depuis le 7 octobre, la crainte d’une intifada populaire dans les territoires occupés a motivé un durcissement sécuritaire sans précédent. En quatre mois, 400 Palestiniens ont été tués lors de raids menés par des colons soutenus par les forces d’occupation, 4800 ont été blessés et près de 6000 arrêtés. Combinant surveillance de masse, omniprésence militaire et assauts quotidiens, la colonisation progresse à un rythme inédit, tandis que le gouvernement Netanyahou tente d’asphyxier économiquement la région en gelant les ressources financières de l’Autorité palestinienne et en abrogeant 130 000 permis de travail. Si Tsahal rase Gaza à l’Ouest, elle resserre l’étau qui enserre les territoires occupés à l’est, afin de briser toute velléité de résistance qui menacerait leur conquête, entamée depuis 1967.

Tandis que le cabinet de guerre se divise au sujet de l’avenir de Gaza et que les Etats-Unis se font les avocats du mirage de la solution à deux Etats, l’enfer cisjordanien apporte un cinglant démenti à la proposition impérialiste qui ne fera que reconduire le statu quo colonial dont il est la plus exemplaire illustration.

Une crise économique profonde

Depuis le 7 octobre, Israël a plongé la Cisjordanie dans une grave crise économique. Le gouvernement colonial a suspendu les permis qui permettaient à 130 000 Palestiniens de travailler en Israël. En outre, il retient les taxes sur les produits palestiniens destinés à l’export. Du fait du contrôle israélien sur les différentes zones, les taxes étaient normalement perçues par les forces d’occupation avant d’être reversées à l’Autorité Nationale palestinienne. Depuis l’offensive du Hamas, ces taxes ne sont plus versées, laissant le gouvernement palestinien sans ressources pour payer ses fonctionnaires : si les salaires de décembre n’ont toujours pas été versés, les employés de l’administration proto-étatique n’ont reçu que 50% de leur salaire en octobre et 65% en novembre.

L’ANP a obtenu par l’intermédiaire des Etats-Unis que les 450 millions d’euros détenus par Israël soient confiés à la garde de la Norvège sur un compte gelé. Une maigre compensation qui empêche néanmoins l’Etat colonial de s’emparer des fonds. L’Autorité a dû contracter plusieurs emprunts pour maintenir ses services. En décembre, elle empruntait pour 400 millions de dollars, alourdissant une dette publique dont le volume total représente déjà 2,5 milliards de dollars.

Les écoles publiques, quant à elles, sont à l’arrêt, tandis que les coûts de transport ont explosé du fait de l’extension du maillage sécuritaire : le nombre des checkpoints a augmenté et les attaques incessantes des colons appuyés par Tsahal plongent la région dans un état d’insécurité générale. La Banque mondiale estime ainsi que le PIB palestinien pourrait chuter de 6% en 2024. L’organisation internationale du travail juge que 276 000 emplois ont été supprimés. Le chômage a en outre atteint des sommets. Avant la guerre, 14% de la population active était inoccupée. Désormais, plus d’un tiers des travailleurs est privé d’emploi et de revenu.

La guerre des oliviers

Depuis la campagne de Gaza, les bulldozers israéliens continuent leur avancée en Cisjordanie. Cernées par des colonies, les collines palestiniennes et les oliveraies sont assiégées. Les colons pillent les fermes des agriculteurs et ravagent les champs, comme au sud de Naplouse où les vergers sont systématiquement détruits. Pendant le pillage, l’armée sécurise le périmètre et empêche les agriculteurs de venir défendre leur terre.

Abdullah Salem, agriculteur dans les vergers qui bordent Hébron, qui a été chassé de ses terres, explique : « L’occupation nous a empêché de semer, de tailler et de récolter les fruits en nous expulsant de nos terres, avant et après le début de la guerre. Les colons nous ont toujours frappés et nous menacent de nous tuer. Ils appellent l’armée qui nous chasse de nos terres avec de faux prétextes. Les récoltes seront détruites parce que nous ne pouvons les récupérer. Cela représente 80% des revenus de ma famille. Mais je ne pense même pas à cela maintenant. Ce qui se passe à Gaza occupe toutes nos pensées ».

La guerre des oliviers se poursuit. Les oliviers forment un barrage naturel à l’expansion des colonies en même temps que la destruction des vergers force les agriculteurs sans ressource à partir. Comme le raconte Saad Dagher, agronome à Mazari En-Nubani, au nord de Ramallah, « environ un million d’oliviers ont été déracinés par Israël depuis 1967. Ils ne détruisent pas seulement les arbres en disant qu’ils ont besoin de faire de la place pour les colonies ou les autres infrastructures de l’occupation. Ils affirment également que les oliviers représentent une “menace sécuritaire” pour les Israéliens, qu’il s’agit de positions derrière lesquelles les Palestiniens se cachent pour viser les soldats. C’est de la démence ». L’agriculture représente 6% du PIB cisjordanien et, à mesure que la guerre génocidaire de Gaza se poursuit de massacres en massacres, les forces d’occupation harcèlent à l’est les agriculteurs.

La colonisation continue en même temps que la destruction de l’histoire palestinienne. Pour Omar Ghoneym, dont les terres ont été ravagées le 30 octobre dernier, la guerre des oliviers n’est que la continuation de la guerre coloniale qu’Israël mène depuis 80 ans : « Ils combattent les arbres, ils combattent la pierre, ils combattent la terre : ils combattent tout ce qui témoigne de l’histoire palestinienne. Ils veulent changer la figure de la terre parce qu’ils craignent la vérité qu’elle renferme. Mais nous avons une arme qu’ils n’ont pas et avec laquelle nous résistons à toutes leurs tentatives pour nous chasser : l’amour ancestral de tout ce qui pousse sur la terre palestinienne et le devoir de le protéger. La Palestine est notre mère et nous ne l’abandonnerons jamais ».

L’intensification de la colonisation

Depuis le 7 octobre, les colonies sauvages se multiplient. D’après l’ONG Peace Now, 9 nouvelles colonies sont apparues depuis le déclenchement des opérations. 18 nouvelles routes de contournement ont été construites à la hâte tandis que le nombre de checkpoints est passé de 650 à 690. Les assauts et les raids sont désormais quotidiens. Pas un jour ne passe sans que des Palestiniens ne soient tués par des colons, armés par les forces d’occupation, et le bilan s’alourdit sans cesse.

L’ONG Bt’selem répertorie les agressions et les assassinats, mais toutes les exactions ne peuvent être documentées. Les forces d’occupation ont exécuté près de 360 palestiniens sur les territoires occupés depuis le 7 octobre. Ils en ont blessé près de 4 720 d’après le Bureau des Nations Unies pour la Coordination des missions humanitaires. Il s’agit de l’année la plus meurtrière depuis 2005. 70% des exactions ont eu lieu après le 7 octobre. Le nombre d’incidents par jour a également augmenté : en novembre 2023, les agences répertoriaient environ 3 incidents par jour. Depuis le 7 octobre, le nombre moyen d’agressions quotidiennes est de 7 tandis que 2000 palestiniens ont été déplacés en Cisjordanie, dont 43% après le début des opérations à Gaza.

Les attaques visent également les universités. Le prestigieux établissement de Birzeit est ainsi harcelé par les forces d’occupation. Des snipers entourent les routes qui bordent l’université tandis que l’armée y conduit régulièrement des perquisitions. De nombreux étudiants ont été arrêtés tandis que la multiplication des checkpoints empêche la bonne tenue des cours. Lieu de formation des élites palestiniennes, Birzeit est une cible historique des forces d’occupation, qui considèrent que la réussite de la colonisation va de pair avec la destruction de la résistance intellectuelle et culturelle des Palestiniens.

La peur s’est emparée de la population. Comme le confie au Times Manal Hamade, « J’envoie ma fille à l’école mais je sens qu’elle pourrait mourir à tout moment. Je suis à cran. Les israéliens avaient l’habitude de mener leurs attaques la nuit. Maintenant, ils peuvent venir à n’importe quel moment ». Hadya Sidr vit à Hébron. Elle fait également état de l’intensification des opérations coloniales : « Nous vivions normalement avant. Nous pouvions sortir et nous déplacer, mais maintenant ce n’est plus possible. C’est trop effrayant ». Son mari ajoute : « Après 4 ou 5 heure de l’après-midi, nous ne quittons plus la maison. Pourquoi ? Parce que nous avons peur que les colons nous voient et nous abattent ».

Colonialisme high-tech et extension du domaine carcéral

Le quadrillage sécuritaire de l’armée coloniale s’appuie sur des technologies de pointe. Tsahal a installé des caméras rotatives à de nombreux carrefours. Ses soldats utilisent deux logiciels. Blue Wolf permet, à partir d’une simple photographie, d’identifier les résidents palestiniens. Le logiciel compare le portrait pris par le soldat avec une base de donnée et indique à son utilisateur si la personne doit être arrêtée ou non. Depuis 2022, l’armée utilise également le logiciel Red Wolf. Utilisé aux postes de contrôle, le logiciel identifie les Palestiniens qui attendent de franchir le checkpoint et marque en rouge les potentielles menaces. Comme l’explique Sophia Goodfriend, doctorante spécialisée sur l’intelligence artificielle et les droits humains, le système s’inscrit dans la « stratégie de l’occupation sans friction » : il « s’appuie sur une technologie de surveillance automatisée, souvent basée sur l’intelligence artificielle et censée réduire les interactions » entre les troupes coloniales et les colonisés.

Abdel, militant des droits humains à Jérusalem Est, qui utilise un nom d’emprunt, raconte ainsi sa première rencontre avec des soldats munis du logiciel : « Un jour, lors d’un contrôle, des pages entières de données sont apparues sur la tablette [du soldat]. Ils m’ont parlé d’une arrestation vieille de plusieurs années et pour laquelle j’avais été innocenté par la justice. Le propre du système est de créer de l’anxiété et de la peur. Nos comportements et nos déplacements sont scrutés. Il existe aussi un système qui scanne nos plaques d’immatriculation ».

L’extension du domaine d’application des technologies sécuritaires accompagne la campagne d’incarcération massive que l’armée a initiée après l’offensive du 7 octobre. Entre cette date et le 19 décembre, près de 1 500 personnes ont été incarcérées dans les prisons israéliennes. Le 26 décembre, elles comptaient 900 nouveaux détenus, selon le Club des prisonniers, une association qui lutte pour la libération des personnes incarcérées, parmi lesquelles figurent plusieurs personnalités comme la député Khalida Jabra (FPLP) ou la militante Ahed Tamimi. Certaines associations évaluent à près de 6000 le nombre d’arrestations depuis le 7 octobre, mais le nombre de prisonniers est probablement sous-évalué : il ne prend, en effet, pas en compte les détenus de l’Autorité palestinienne.

La « toile carcérale » est ainsi un rouage essentiel de la pacification coloniale des territoires occupés [1]. Les dossiers d’inculpation sont très souvent secrets, tandis que le nombre de détentions administratives n’a cessé de croître. Les conditions d’appel sont extrêmement strictes et sont souvent sans résultats : les accusés et leurs avocats – s’ils en ont – n’ayant pas accès aux preuves de l’instruction au nom de la sécurité nationale.

Comme le note la juriste Maher Hanna, « l’ensemble du système est conçu pour limiter la capacité d’un palestinien à se défendre. Il impose des contraintes sévères à la défense et libère le procureur de la charge de la preuve ». En Cisjordanie, l’occupation continue d’appliquer le vieux droit colonial britannique que les israéliens n’ont pas abrogé en 1948. Si les Palestiniens en Israël jouissent d’une citoyenneté dégradée [2], similaire aux formes de citoyennetés partielles du code de l’indigénat français, les Palestiniens en Cisjordanie sont soumis à un état d’exception colonial dont la structure n’a pas connu de modification significative depuis le mandat britannique [3].

L’Autorité palestinienne massivement désavouée

Étroitement associée aux forces de sécurité israéliennes, l’Autorité palestinienne n’a plus rien d’une force de résistance. Arafat, le fedayin, a définitivement laissé la place à Abbas, le bureaucrate. Alors que les autorités israéliennes craignent l’ouverture d’un troisième front et intensifient le quadrillage policier des territoires occupés, soutenant plus que jamais les initiatives des colons fanatiques, l’Autorité collabore massivement avec Tsahal. Elle met au service d’Israël son appareil de renseignement.

Le 18 novembre, des frappes ciblées détruisaient le quartier général des Brigades des martyrs d’Al-Aqsa, branche armée du Fatah, à Naplouse. L’armée israélienne n’avait pas frappé ce « cœur vivant de la révolution en Palestine », comme la surnomme ses habitants, depuis plus de 20 ans. La précision de l’attaque soulève des questions. Dédale inextricable de rues et de ruelles, la ville, qui compte 24 000 habitants, rend extrêmement difficile les opérations du renseignement militaire. En l’absence d’agents locaux, il aurait été impossible de conduire une telle opération : l’Autorité Palestinienne elle-même ne peut pénétrer la ville.

Comme le confie au Monde, un combattant des brigades, « on sait que les israéliens ont des collaborateurs dans le camp et que la coopération avec l’Autorité palestinienne n’a jamais été aussi forte depuis le 7 octobre. L’Autorité donne des informations sur nos armes, sur nos téléphones, nos voitures et nos déplacements ». L’Autorité connait une grave crise de légitimé. Presque unanimement honnie, elle n’est qu’une force supplétive de la puissance coloniale, contrainte de trahir la branche armée du parti politique dont est issue la majorité de ses cadres.

Si une partie de son état-major s’inquiète de la situation, l’Autorité est trop enkystée pour rompre avec Israël, qu’elle n’a jamais autant soutenue depuis la guerre à Gaza, et trop faible pour repousser les assauts de son armée coloniale. Comme le déclare Mohammed Hamdan, homme fort de l’Autorité dans le gouvernorat de Naplouse, « depuis le 7 octobre, la coordination sécuritaire ne fonctionne quasiment plus, on essaie de passer par les Américains pour que nos demandes aboutissent. Je suis pour qu’elle disparaisse, les Israéliens se servent de nous et cette coordination nous porte préjudice aux yeux de la population ». Al-Tirawi, membre du bureau politique du Fatah et ancien chef du renseignement en Cisjordanie, partage ces craintes : « Les arrestations de Palestiniens faites, depuis le 7 octobre, par l’Autorité nous font passer pour les serviteurs d’Israël ».

Le supplice cisjordanien : une illustration de ce que pourrait donner la « solution à deux-Etats »

Née du processus d’Olso, l’Autorité palestinienne a joué un rôle direct dans le processus de colonisation en collaborant directement avec l’Etat sioniste et en participant activement aux opérations de répressions et de pacification de la région. Si son pouvoir d’intervention et son autonomie administrative sont extrêmement réduits, elle fournit une représentation exemplaire de l’impasse de la solution à deux-Etats. Quatre facteurs sont ici décisifs :

1. Un hypothétique Etat palestinien ne jouirait, comme l’Autorité, d’aucune continuité territoriale. À la séparation entre Gaza et les territoires occupés s’ajoute le morcellement du territoire cisjordanien, mutilé par les avancées des colons et divisé en une myriade de petites enclaves séparées par des routes de contournement. Tout comme l’Autorité ne contrôle pas les voies de communications reliant ces multiples parcelles, un Etat palestinien ne pourrait pas plus garantir la liberté de circulation de ses citoyens qui seraient de facto sous contrôle israélien.

2. Un Etat palestinien serait à la merci de la puissance militaire israélienne, soutenue par l’impérialisme états-unien, et vivrait sous la menace perpétuelle du feu nucléaire tout comme l’Autorité palestinienne ne peut contrer la machine de guerre coloniale. Les relations asymétriques entre un Etat palestinien et l’Etat colonial seraient à l’image de celles qu’entretient l’ANP avec Israël.

3. En outre, cet Etat palestinien serait tout autant victime de la colonisation sioniste que la Cisjordanie. Israël est un État-processus qui n’a jamais eu de frontières stables [4] : si la commission Peel accorde 55% du territoire au peuple juif en 1947, le jeune Etat s’accapare 78% de la Palestine historique en 1948. Pendant la crise de Suez, l’Etat colonial occupe pour la première fois de Gaza et conquiert une partie du Sinaï. Son occupation sera de brève durée. En 1967, Israël quadruple son territoire après la guerre des Six jours. Depuis, l’État colonial n’a cessé d’avancer en Cisjordanie et de menacer le Liban. D’autre part, la question de la frontière est le véritable principe de distribution de l’offre politique dans l’opinion publique israélienne. Plus que l’orientation économique, c’est la définition de la limite territoriale de la colonisation qui constitue le marqueur politique le plus fort. Si la gauche travailliste défend un projet colonial pragmatique et des avancées opportunistes, la droite et l’extrême-droite laïques militent traditionnellement pour la conquête des deux rives du Jourdain. La frange extrémiste du Lehi, menée par le fasciste Avraham Stern, défendait un Etat juif dont les frontières iraient du Nil à l’Euphrate. Le sionisme religieux refuse, de son côté, de fixer une limite au projet de colonisation. En raison de sa conception active de la rédemption messianique, il considère que les conquêtes et l’expansion de l’Etat juif préparent le retour du messie.

4. Enfin, la colonisation est organiquement liée à la structure économique du pays. La dérégulation de l’économie et le démantèlement des institutions sociales, après le tournant néolibéral inauguré par Menahem Begin en 1977, ont plongé une partie toujours plus importante de la population dans la pauvreté. Les gouvernements successifs ont ainsi fait de la colonisation le principe de compensation du paupérisme [5] : l’installation dans les quartiers arabes de Jérusalem-Est est encouragée et le peuplement de la Cisjordanie s’accompagne de nombreuses aides économiques. Un Etat palestinien serait ainsi, au même titre que la Cisjordanie, victime de la colonisation israélienne.


[1Stéphanie Latte Abdallah, La toile carcérale  : une histoire de l’enfermement en Palestine, Bayard, 2021, 492 p.

[2Sylvain Cypel, L’État d’Israël contre les Juifs, La Découverte, 2020, p. 83-95.

[3Thomas Vescovi, L’échec d’une utopie  : une histoire des gauches en Israël, la Découverte, 2020, p. 129-132.

[4Nur Masalha, Imperial Israel and the Palestinians : the politics of expansion, Pluto Press, 2000, 279 p.

[5Danny Gutwein, « Some Comments on the Class Foundations of the Occupation », Monthly Review, Juin 2006, originellement publié dans Teoria ve-Bikoret, n°24, 2004, p. 203-211.



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