Le 2 octobre, après quelques heures d’envahissement, le président Jean-François Balaudé signe un engagement concernant 70 inscriptions sur la liste prioritaire de 120 dossiers présentés par les représentants du mouvement des « sans-fac », ces étudiants qui s’étaient vus refuser l’accès aux études en septembre. Cependant, dans les jours suivant l’évacuation du bâtiment, la présidence retourne sa veste et revient sur sa parole. 

Face à cette trahison, la détermination des sans-fac et de leurs soutiens n’a été que plus grande et un envahissement du CVU a eu lieu le lundi 8 octobre, permettant a une délégation du mouvement de s’y exprimer et de mettre M. Balaudé devant ses contradictions.
Depuis, la présidence a durci sa position, refusant tout dialogue, proclamant « avoir fait sa part » sur cette question, laissant de côté les dizaines de personnes se retrouvant à la mi-octobre sans affectation, dans une précarité complète (sans études, sans bourses, sans logement et sans papiers pour certain).
Dans cette situation, une nouvelle occupation du bâtiment administratif a été organisée mercredi 17 octobre. Malgré les mesures de sécurités exceptionnelles mises en place par la présidence, une trentaine de personnes a investi les lieux avec la ferme volonté de ne pas les quitter sans des attestations d’inscriptions signées de la main du président.

Cela fait maintenant plus de 48H que le bâtiment est occupé et la seule réaction de la présidence jusqu’à présent est la menace d’une évacuation par l’intermédiaire de la police. 
Deux jours après la condamnation de deux étudiants de Nanterre à de la prison ferme et du sursis pour avoir participé a une assemblée générale dans le cadre de la mobilisation du printemps derniers, le recours à la force policière est une fois de plus inacceptable !

Une Assemblée Générale se tiendra le mardi 23 octobre à la fac de Nanterre.