Depuis bientôt un mois, les salariés de l’enseigne FNAC des Champs-Élysées sont en grève. Ce mouvement est soutenu par CGT et SUD, tandis que la CFDT, la CFTC et CFE-CGC préfèrent jouer les négociateurs.

La FNAC des Champs-Élysées, comme les autres boutiques de l’avenue, est ouverte 7 jours sur 7, jusqu’à minuit. Et les patrons profitent autant qu’ils peuvent de cette exception. Les salariés de ce magasin travaillent donc le dimanche, mais ne bénéficient pas des mêmes « avantages » que leurs autres collègues parisiens, en particulier en ce qui concerne les jours compensateurs. Leurs revendications sont simples : à travail égal, salaire égal. Ils souhaitent notamment que le salaire du travail dominical soit triplé et non doublé, et bénéficier de jours de congés compensateurs comme dans les autres FNAC parisiennes.

Arguant la compétitivité avant tout, la direction, soutenue par les syndicats CFDT, CFTC et CFE-CGC, refuse d’entendre les revendications des grévistes et a même fait appel à un service de sécurité pour briser la grève ! C’est ce même argument – être compétitif – que nous avait servi Macron pour mieux faire passer sa loi, instaurant entre autres de nouvelles dérogations au repos dominical. Ce que vivent les employés de la FNAC des Champs-Élysées tend à être généralisé.

Le préavis de grève court jusqu’à la fin de la semaine, et le mouvement est d’ors et déjà le plus long de l’histoire du magasin. Une combativité exemplaire qui doit se poursuivre pour arriver à faire plier la direction !