Comment Next Impact a-t-il été informé ? La plupart des plates-formes de type Google ou Facebook recensent et communiquent publiquement l’ensemble des demandes de suppression de contenus sont publiques.

Et ce qui surprend d’autant plus dans cette affaire, c’est que l’Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information (OCLCTIC), organisme sous l’autorité de la police nationale, a pour mission de lutter contre les infractions relatives à la pédopornographie et le terrorisme. Contacté par le Checknews de Libération, le service d’information et de communication de la police nationale (SICOP) a indiqué au journal que l’Office central de lutte contre la cybercriminalité ne faisait « pas de commentaire » sur ce sujet.

Désormais donc, cette affaire pourrait illustrer que l’une des attributions de la police serait la recherche de contenus qui pourraient nuire à l’image du chef de l’état. Outre que l’on peut interroger le caractère légal de la demande, ce pourrait être une expression de plus de la surenchère autoritaire du gouvernement : après une loi liberticide anti-casseurs votée à l’Assemblée, ou encore les assauts de Macron contre l’anonymat sur internet. Désormais, une police virtuelle pour traquer les contenus anti-Macron ?

Ironie du sort, et contradiction de plus, le photomontage a connu un nombre de partages accru depuis que la police a demandé à Google la suppression de l’image.