Laurent, contrôleur de bus, a été licencié par Transdev après 22 ans de service. Cette mise de côté intervient après sa participation à la grève des conducteurs de bus, l’automne dernier, pour exiger de meilleures conditions de travail. Il y a deux ans, il avait aussi lutté contre le démantèlement du service de contrôle en filiales, qui allait renforcer la précarisation des salariés.

Si l’entreprise a utilisé un contrôle de dépistage comme prétexte, des dirigeants ont assumé à plusieurs reprises vouloir se débarrasser d’« un des combattants au sein du service contrôle ». En effet, Laurent a toujours lutté pour un meilleur service de transport pour les usagers, et défendre ses collègues, et c’est pour cela qu’il est aujourd’hui réprimé.

Avant d’être licencié, Laurent a été mis à pied pendant 35 jours par l’entreprise, qui cherche à l’isoler dans son combat pour sa réintégration. Pour exprimer leur soutien, ses collègues dans son dépôt à Vaux-Le-Pénil (77) ont décidé de participer à une campagne de soutien photo en solidarité.

Mais ce ne sont pas les seuls à être solidaires de ce qui arrive à Laurent. De nombreux travailleurs de l’éducation nationale ont aussi décidé de le défendre, comme les militants de Sud Educ 77 ou encore Kai Terada, professeur à Nanterre, lui aussi réprimé et suspendu pour ses positions politiques.

Des travailleurs d’autres secteurs ont également déjà participé à cette campagne pour obtenir sa réintégration. A la manifestation pour obtenir des moyens pour la santé, des soignants bordelais ont pris le temps d’exprimer leur solidarité à Laurent.

Ce sont aussi des salariés de Total Grandpuits dans le 77 ou de Neuhauser en Moselle, qui se sont pris en photo pour défendre Laurent face à la répression.

Julie Garnier et Philippe Juraver, conseillers régionaux d’Ile de France pour la France Insoumise, ont également participé à la campagne photo, pour défendre le « droit de grève ».

Alors que dans tous les secteurs les attaques pleuvent contre les salariés qui relèvent la tête, il est essentiel de défendre Laurent et d’exiger sa réintégration.

Avec Révolution Permanente, nous vous invitons à participer largement à cette campagne de solidarité. Une caisse de cotisation a aussi été ouverte pour soutenir Laurent financièrement, à laquelle vous pouvez participer ici et suivre son combat sur sa page Facebook.