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Le secteur est au premier rang pour témoigner des effets délétères sur le service public de l’énergie et sur l’intérêt général de la privatisation des fournisseurs. Conscient de tenir un véritable levier politique, les salariés de l’énergie veulent réclamer un bilan des déréglementations des dix dernières années, la fin de la marchandisation de l’énergie ainsi que la réorganisation d’un service public de l’énergie.

Jusqu’à ces derniers jours, la CGT Mines énergie avait son propre calendrier et comptait démarrer un mouvement de grève sur des revendications de secteur pour le 19 avril. Mais les salariés de l’énergie sont remontés depuis longtemps contre la déstructuration de leur secteur public et ils ont déjà commencé à organiser des ripostes ponctuelles depuis janvier, comme le démontage du compteur du MEDEF mardi dernier à Tournezy, près de Montpellier.

C’est donc la base qui a conduit le syndicat à avancer le mouvement et à organiser la convergence avec la grève qui s’annonce dans les services publics le 3 avril, afin de construire un front qui puisse remporter la victoire contre le gouvernement. Signe de leur détermination, c’est un mouvement de 3 mois qui est annoncé, ponctué par des grèves et des actions. Les salariés de l’énergie vont donc rejoindre la grève pour organiser la lutte avec les différents secteurs attaqués, autour des mêmes revendications : réaffirmer la nécessité des services publics et refuser les logiques de privatisation que les différents secteurs du public subissent ou s’apprêtent à subir.