Ce samedi, lors de la manifestation parisienne contre la loi immigration ayant réuni plusieurs centaines de personnes, Olivier, un militant de l’Union Syndicale Solidaires a été arrêté à l’arrivée des cortèges à proximité du CRA de Vincennes, puis placé en garde à vue.

Le lendemain, c’est lors d’un rassemblement organisé pour exiger la libération d’Olivier, que Benoît, également militant de l’Union Syndicale Solidaires, a été arrêté et également placé en garde à vue.

Cette violente répression policière contre deux militants syndicaux vise évidemment à étouffer tout début de mobilisation contre ce projet de loi raciste et xénophobe, mais aussi à empêcher toute jonction entre celle-ci et le mouvement massif contre la réforme des retraites.

En effet, il s’agit de deux projets de loi qui se suivent dans le calendrier gouvernemental et dont les enjeux, pour les travailleurs immigrés et sans-papiers, mais également pour l’ensemble de notre classe, sont profondément liés : la bataille contre la réforme des retraites devrait ainsi servir à faire battre en retraite Darmanin et sa loi immigration.

Dans un communiqué, la Marche des Solidarités dénonce le « traitement répressif de la première manifestation de rue contre la loi Darmanin » qui « montre que la gestion des manifestations contre les retraites n’est pas un « changement de doctrine » mais la seule conséquence d’un rapport de forces imposé par la force et la popularité du mouvement de luttes. » Un rassemblement était par ailleurs appelé à 14h ce lundi à Olympiades.

Nous dénonçons la répression policière contre Olivier et Benoit et exigeons leur mise en liberté immédiate ainsi que l’arrêt de toute poursuite à leur encontre !