Après les liens cachés de Jean-Paul Delevoye et le lobby des assurances, c’est une nouvelle casserole qui s’ajoute aux basques du gouvernement. A ceci près que, cette fois-ci, elle touche le grand manitou. En effet, Emmanuel Macron a rencontré le géant américain BlackRock.

Sauf que BlackRock n’est pas n’importe quel mastodonte. En effet, il s’agit ni plus ni moins que l’une des principales entreprises de fond de pension américain, qui lorgne de longue date sur le pécule que représente le marché français. Un géant qui pèse près de 7000 milliards de dollars d’actifs. A titre de comparaison, le produit intérieur brut de la France, 7ème au niveau mondial, est légèrement supérieur à... 2500 milliards de dollars.

Une nouvelle qui ne manque pas d’embarrasser le gouvernement, qui tente par tous les moyens de rassurer l’opinion publique au sujet de la réforme des retraites, balayant tout argument allant dans le sens qu’il s’agirait d’une réforme ouvrant la porte à des complémentaires retraites par capitalisation... Entre l’affaire Delevoye et cette rencontre Macron/BlackRock, cette ligne de défense vient de prendre deux uppercuts consécutifs, et met en lumière les réels desseins du gouvernement. Autant dire que le mot d’ordre de retrait pur et simple de la réforme, sans aucune négociation, s’impose un peu plus comme une évidence.