Un chantage odieux

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Jeudi 25 janvier, la direction a convoqué les organisations syndicales pour annoncer son plan de réduction de la masse salariale de 8 % par le biais de RTT et de 110 licenciement avec un plan de compétitivité encore plus dur que le précédent. la direction a également indiqué pour faciliter les discussion sur ce nouveau plan d’austérité que si les organisation syndicales n’approuvaient pas le plan il y aurait 70 licenciement supplémentaires aux 110 déjà annoncés. Cela porterait à 180 la charrette de licenciements.

Après plus de deux ans de blocage des salaires, de renoncement aux jours RTT et d’une première vague de licenciement, dans les ateliers cela ne passe pas, la coupe est pleine. L’usine de Rouffach a pourtant à elle seule généré 5 millions d’euros. Le groupe Malhe passe a l’offensive : à nous de construire la notre par la lutte collective des ouvriers et de bloquer toute l’usine de Rouffach !

Déclarons la guerre sociale contre Mahle et son plan de destruction de 180 familles ouvrières

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Les travailleurs de Mahle Behr France sauront dès le mercredi 3 février à quelle sauce la patron veut les manger. La direction a en effet convoqué une nouvelle réunion pour la mise en place de l’accord scélérat de baisse des effectif par des licenciements. Mais pour les travailleurs et travailleuse de Rouffach, il ne peut y a voir qu’une réponse à ce chantage : ni licenciement, ni accord de compétitivité, maintien de tous les emplois ! La lutte du maintien de tous les emplois est la pierre angulaire de cette lutte dans un entreprise du secteur automobile qui est au cœur du bassin d’emplois et dont l’un des client est PSA, une très grosse entreprise avec bien des parent, enfant et amis qui y travaillent. Demain, dans la grève qui va opposer la patron aux travailleurs et travailleuses de Mahle, c’est tout la région ouvrière qui faudra rallier à cette lutte.

La déclaration de guerre que vient de lancer la patron de Mahle est une offensive contre les salariés de Mahle mais également contre l’ensemble des salariés du secteur automobile de Mulhouse. Demain nous serons tous des travailleurs de Mahle.