Selon Marine Le Pen ce sont les migrants la cause de tous nos malheurs. Comme si c’étaient les étrangers qui empêchaient les guyanais de pouvoir exploiter les ressources qu’ils possèdent. Penser cela, c’est oublier le fait que c’est la politique désastreuse des énarques français qui a amené cette situation de crise en Guyane comme dans la plupart des DOM-TOM, qui se retrouvent surexploités par le gouvernement français, parce que la législation de la métropole est bafouée dans les régions d’outre-mer. Cela rappelle d’ailleurs les procédés coloniaux que la France utilisait lorsqu’elle était un Empire.

Marine Le Pen applique donc sa pensée du « vol du travail par les étrangers » au-delà du sol métropolitain comme si le contexte était identique à la métropole. Ici aussi, elle cherche à creuser la division entre français et étranger, alors même que l’État français maintient les résidents des DOM-TOM dans une situation d’étrangers et de subordonnés face aux métropolitains. Elle propose donc aux étrangers en situation irrégulière l’arrêt du droit du sol, l’arrêt de la régularisation, de la naturalisation, de l’aide médicale d’État, des logements sociaux et d’urgence ainsi que l’arrêt des allocations familiales et de la gratuité de la scolarité.
Marine Le Pen cherche ainsi à déshumaniser les étrangers et à les priver de nombreux droits pour les démarquer des citoyens français, ce qui renforcerait cette frontière sociale déjà existante.

Face à un tel comportement nous avons pour obligation de rappeler quels sont les véritables acteurs de la précarité, de la misère et du racisme que ce soit en métropole ou encore dans les DOM-TOM et proposer une alternative internationaliste pour faire face à ce gouvernement qui refuse d’assumer les erreurs que la République française a engendrées.