Suite à l’affaire Harvey Weinstein, la parole s’est libérée pour dénoncer les violences à caractère sexiste envers les femmes et minorités de genre. Au travail, dans la rue, dans le couple et la famille, ces violences n’ont rien d’occasionnel et ne sont pas non plus le fruit de quelques individus isolés. Ces violences sexistes sont structurelles, car enracinées dans nos sociétés capitalistes pour perpétuer l’exploitation et les oppressions.

Comme Mariama, 32 ans, tuée par son compagnon le 29 décémbre dernier, les femmes représentent 85 % des victimes dans les couples et dans près de la moitié des cas où elles tuent leur compagnon, elles étaient victimes de violence de sa part.

C’est le cas de Valérie B, en prison pour avoir abattu son mari -> http://www.revolutionpermanente.fr/Battue-violee-et-forcee-a-se-prostituer-Valerie-a-tue-son-mari-d-une-balle-dans-la-tete ] qui la battait, la violait et la forçait à se prostituer. Elle se trouve dans des conditions carcérales physiques et psychologiques très difficiles, selon ses avocates, et une collecte d’argent pour la soutenir est prévue pendant la manifestation samedi prochain. Au départ de la Place de la République à 14h30, la marche terminera avec un rassemblement à Châtelet.

En 2016, plus de quatre-vingt-cinq mille victimes ont déposé plainte pour coups et blessures volontaires de la part de leur conjoint ou ex-conjoint, selon l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP).