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Colère lycéenne

Montpellier : La mobilisation lycéenne durement réprimée par les CRS

Hier matin à Montpellier trois lycées du centre-ville étaient bloqués. Dans cette ville qui connaît peu d’agitation autour des gilets jaunes les lycéens commencent à reprendre la rue. Les flics répriment avec une énergie débordante afin d’éviter la contagion.

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Tôt le matin, à Montpellier, les lycées Agropolis et Joffre sont bloqués, les lycéens de Clémenceau en centre-ville sont cernés par la BAC sans pouvoir accéder à l’entrée de leur établissement et le lycée Mermoz subit une forte répression policière. Dès l’arrivée des camions de CRS, les flics gazent sans sommation les lycéens qui tentent de bloquer. Ceux-ci décident de rejoindre les lycéens de Joffre et se mettent d’accord pour retourner tous ensemble sur Mermoz. Là-bas, une dizaine de CRS les attendaient et n’ont pas hésité à gazer et charger à maintes reprises les faisant reculer vers le centre-ville, et ont interpellé deux lycéens.

En fin de matinée, les lycéens regroupés manifestent en centre-ville et s’en vont débrayer l’établissement Clémenceau. Juste avant la pause du midi, une rangée de CRS sort des rues pour empêcher toute tentative de s’approcher du lycée. Gaz et charges à gogo à nouveau, même les collégiens qui sortent alors de l’établissement se retrouvent plongés dans des nuages de lacrymogène. Ce sont neuf interpellations qui auront lieu au total.

(voir à 35:03)

Loin d’avoir démoralisé les lycéens, cette journée n’a que participé à alimenter la colère qu’ils peuvent ressentir face à l’avenir peu radieux que leur réserve la macronie et son monde, et ont d’ores et déjà prévu de nouvelles assemblées et journées de mobilisation.
Les attaques pleuvent sur la jeunesse entre la sélection à l’université, la réforme du bac, l’embrigadement idéologique sous la forme d’un nouveau service militaire revisité. Les lycéens ont toutes les raisons de se mobiliser, et l’entrée d’un secteur aussi explosif que la jeunesse ne peut qu’être un signe positif pour l’évolution de la mobilisation. Refuser la précarité, qui les attend inévitablement, est aujourd’hui une nécessité.


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