Edit le 2 mai : D’après les dernières informations reçues, la main n’a pas été arrachée mais très gravement mutilée.

Plus de journée de mobilisation sans une intense répression, voire des mutilations, c’est devenu le crédo du gouvernement ces dernières semaines face à la peur de la rue. Jusqu’à mutiler des manifestants le 1er mai, journée internationale des travailleuses et travailleurs.

A Nantes, en début d’après-midi, un manifestant a ainsi été emmené par les secours après avoir eu la main arrachée par une grenade rapportent plusieurs observateurs présents sur place, dont la journaliste Marion Lopez.

Une mutilation produit de la répression violente du gouvernement qui a violemment frappé les cortèges ces derniers mois, mutilant notamment de nombreux travailleurs, parmi lesquels un cheminot francilien, éborgné, ainsi qu’une AESH à Rouen, dont le pouce a été arraché.

Des violences que l’intersyndicale, qui organise cette année un 1er Mai unitaire, doit dénoncer fermement, et qui rappellent une nouvelle fois l’urgence pour le mouvement ouvrier de se saisir des questions de répression aux côtés de toutes celles et ceux qui la dénoncent depuis des années, dans le mouvement social ou antiraciste.