Parmi les présents, plusieurs organisations : La CGT-Ferc, FO Fnec FP, FSU, SGL, Solidaires étudiant.e.s, SUD éducation, UNEF, UNL, UNL-SD, ASES, FCPE, et Sauvons l’Université. Des étudiants et personnels de quelques établissements de région parisienne et de province étaient également là, notamment de Paris 1, Paris 3, Paris 4, Paris 5, Paris 7, Paris 8, Nanterre, Marne-la-Vallée, Evry, Villetaneuse, etc. ainsi que de Lorient, Marseille, Montpellier, Lille, Strasbourg, Grenoble, Tours, Strasbourg et Montpellier. Si de nombreux établissements étaient représentés, l’université du Mirail-Toulouse, étant pour l’instant la principale fac mobilisée, était aussi la seule dont la délégation avait des mandats clairs émanant d’une assemblée générale fournie.

Un premier tour de discussion a permis de constater que si la mobilisation n’est pas encore de grande ampleur dans le pays, les journées des 1er et 6 février ont été une réussite relative, et que le plan étudiants et la réforme du bac commencent à se heurter à une résistance dans de nombreux lycées et universités.

La CNE a donc lancé un appel à une journée nationale de grève et de mobilisation des lycéens, étudiants et personnels de l’enseignement supérieur le 15 février, à laquelle sont invités à se joindre l’ensemble des personnels de l’éducation et les parents d’élèves, « en soutien ». Pour amplifier la mobilisation, des assemblées générales sont également appelées dans les établissements.

Une nouvelle date de grève est également plantée dans le paysage, celle du 22 mars, pour converger avec le reste de la fonction publique. Mais d’ici-là, il faudra rythmer la mobilisation, c’est en ce sens que de nombreuses personnes dans l’assemblée ont poussé à ce qu’une nouvelle réunion de coordination se tienne le samedi 17 février, date finalement retenue.