Il passe plusieurs heures dans le camion (au-dessus de la limite légale) avant d’aller au commissariat. Il est blessé par plusieurs coups aux cuisses, dont les hématomes sont encore visible aujourd’hui, ainsi que par deux coup de tazer dans le flanc. A l’époque, un rassemblement avait eu lieu pour réclamer sa libération.

Si ce procès s’inscrit dans la continuité de la répression des militants de la loi travail, Adil risque plus qu’une simple condamnation puisqu’il est dans l’attente du renouvellement de sa carte de séjour. Son éventuelle condamnation pourrait donc servir d’excuse pour une double peine !

Son procès s’ouvre mardi : il est important que nous soyons le plus nombreux possible devant le tribunal de grande instance de la Cité, ce mardi 13 décembre à 8h, afin de manifester notre solidarité et notre détermination face aux procès politiques.