Communiqué de sortie de garde-à-vue

C’est l’État d’Urgence, tout est permis : le Medef gouverne, l’État réprime.

Les 6 convoqué-e-s du 8 novembre, gardé-e-s à vue, emmené-e-s pour la nuit au dépôt du Palais de justice… ont enfin été libéré-e-s en début d’après-midi.

Toutefois un magistrat a décidé de les convoquer pour comparution le 10 février 2017. Ils/Elles sont accusé-e-s de« dégradations en réunion »lors de l’occupation du Medef.

Le 7 juin dernier, nous étions une centaine d’intermittent-e-s, étudiant-e-s, chômeur-se-s et précaires à manifester dans les locaux du MEDEF dans le cadre du mouvement contre la loi travail et de la lutte pour l’assurance chômage.

Aujourd’hui, 9 novembre 2016, sept d’entre nous sont accusé-e-s :

Le premier, accusé par le chef de la sécurité du MEDEF d’un coup fictif, les six autres, pour des accusations de « dégradations en réunion » tout aussi fictives.

Une fois encore le dossier est vide et l’accusation strictement politique. Nous tenons à rappeler que la violence n’a jamais été le fait des précaires qui défendent leurs droits, mais bien du MEDEF lui-même qui depuis des années dégrade nos conditions de travail et de vie.

Aujourd’hui, nous dénombrons plus de 330 procès contre des militant-e-s ou simplement contre celles et ceux qui luttent. Toutes ces attaques sont destinées à faire taire toute contestation.

Rendez-vous :
Le 8 décembre 2016, à la 28ème chambre du TGI de Paris.
Le 10 février 2017, à la 10ème chambre du TGI de Paris.

Vidéo réalisée par la CGT sur le rassemblement devant le TGI de Paris le 9 novembre :