« Je faisais on travail de journaliste pour le site « Là bas si j’y suis » raconte Taha Bouhafs. C’est alors qu’il filmait une action de sans-papiers travaillant ou ayant travaillé au centre de tri Chronopost à Alfortville, qu’il a été violemment interpellé et a été mis en garde-à-vue pendant 24 heures.

Lors de cette action en soutien aux sans-papiers demandant leur régularisation, deux personnes ont été interpellées dont Taha Bouhafs. Après ses 24 heures de garde-à-vue, il est directement revenu sur le piquet du collectif pour raconter son expérience.

Taha Bouhafs, connu pour sa vidéo du 1er mai ayant été à l’origine de l’affaire Benalla, a eu une épaule déboîtée (10 jours d’ITT et 3 semaines d’arrêt de travail), vu son téléphone être mis sous scellé et écope d’une convocation en 2020 pour « outrage et rébellion ».

Un nouveau cas qui montre, après l’affaire Gaspard Glanz, que les abus et les violences policières sur les journalistes sont légions et largement couvertes et protégées par l’institution.

Crédits photo : Taha Bouhafs à sa sortie de garde-à-vue, @TaranisNews