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Marche pour le climat

Toulouse. Près de 1000 manifestants bravent l’état d’urgence.

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Correspondants

A la veille de la Cop21, près de 1000 personnes se sont rassemblées à Toulouse à l’appel de la Coalition Climat, du NPA, de SUD Informatique, SUD Rail, Solidaires Etudiant-e-s et OCML-VP. Ce rassemblement « pour le climat » s’est transformé en manifestation malgré l’interdiction de la préfecture due à l’état d’urgence.

Le rassemblement a commencé au square Charles de Gaulle (près du métro Capitole), il y avait environ 300 manifestants dont des représentants de Coalition climat de SUD Informatique, SUD Rail mais aussi de Solidaires Etudiant-e-s, du NPA et de VP. Avant même le rassemblement les forces de l’ordre étaient déjà présentes avec une quinzaine de camions, afin de mieux « pouvoir maîtriser la situation ».

Le cortège a pris, au fur et à mesure, de plus en plus d’ampleur jusqu’à atteindre presque le millier de manifestants. Le cortège s’est alors déplacé du square pour se rendre, par la rue Alsace-Lorraine, jusqu’à Jeanne d’Arc. Une grande majorité du cortège s’est déplacée en bloc tandis des partisans de Coalition Climat ont fait une chaîne humaine qui donna une véritable force et cohésion à l’ensemble de la Manifestation.

Arrivée à Jeanne d’Arc, la manifestation s’est scindée en deux, lorsque Coalition Climat décida de retourner à la place du Capitole sous la pression des forces de l’ordre. Un cortège radical d’environ 600 manifestants a pris la décision de continuer la marche, pour marquer son opposition au muselage de la contestation et à cet état d’urgence liberticide. Ils se sont rendus jusqu’à la place Arnaud Bernard au rythme de slogans tels que « État d’urgence, État policier, on nous empêchera pas de manifester » ou encore « Plus chauds, plus chauds, plus chauds que le climat ! Votre état d’urgence ne nous arrêtera pas ! ». A l’heure où nous écrivons ces lignes, il semble qu’aucune interpellation n’est eu lieu lors de la manifestation.

Le maintien de cette manifestation malgré l’interdiction préfectorale témoigne de la détermination de nombreux militants écologistes de ne pas taire leur opposition à cette mascarade qu’est la COP 21. Mais il témoigne aussi du refus d’une partie des organisations du mouvement ouvrier et de la jeunesse d’avaler l’offensive sécuritaire du gouvernement et leur attachement aux libertés démocratiques et au droit de manifester. La répression brutale déclenchée contre ceux qui ont manifesté à Paris démontre que l’essentiel du combat est pourtant devant nous et qu’il faudra élargir le front de ceux qui refusent que les attentats odieux du 13 janvier soient instrumentalisés au service d’une criminalisation des mouvements sociaux.


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