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Contre la répression, un mot d’ordre : convergence et solidarité !

Un meeting réussi pour dire non à la radiation de Mathieu et Christophe de la SNCF

Une salle remplie avec plus de 100 personnes venues pour assister à la réunion publique de solidarité avec Mathieu et Christophe, deux cheminots radiés de la SNCF pour faits de grève. En présence de Michael Wamen de la CGT Goodyear, de Vincent Duse de la CGT PSA Mulhouse, Françoise Ruch du comité pour la relaxe des 8 salariés de Goodyear de Mulhouse, Gaël Quirante de Sud PTT 92, Yannick Solaniak de la CGT Hôpital Wattrelos, ainsi que de Mathieu Relin, cheminot mulhousien et militant à Sud Rail, des interventions déterminées ont captivé l’attention des présents. Vincent Duse, délégué de la CGT PSA Mulhouse

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De la répression, on n’en veut pas, et nos camarades, on va les défendre !

Un meeting sous le signe de la convergence et de la solidarité, avec plusieurs secteurs présents à la tribune comme dans la salle. Avec les nombreuses attaques qui pleuvent partout dans le pays depuis la fin du mouvement contre la loi travail, il apparaît de manière évidente que le gouvernement et le patronat répriment durement les militants et ceux qui se sont mobilisés pendant les quatre mois de lutte, qui ont relevé la tête. Cette répression poursuit un objectif très clair : empêcher ces mêmes travailleurs et militants de remettre en cause l’application de la loi travail dans les entreprises. C’est le cas de Mathieu, militant de toutes les batailles, mobilisé contre la réforme ferroviaire et contre la loi El Khomri. Aujourd’hui, la direction de la SNCF veut faire payer à ce militant son engagement syndical, son combat contre la loi travail et son monde. C’est le cas aussi de près de 400 cheminots qui subissent des sanctions et des licenciements, une répression d’un niveau inouï depuis 50 ans.

Faire front, converger contre la répression et passer à l’offensive !

De la SNCF en passant par la poste, les hôpitaux et le groupe PSA, la répression s’abat de façon violente contre les toutes celles et tous ceux qui osent remettre en cause ce monde-là : répression anti-syndicale, mais aussi répression judiciaire, des condamnations à de la prison ferme ou avec sursis, et des amendes à payer. Et même avant que cette répression ne s’abatte sur les manifestants contre la loi travail et les militants syndicaux dans les entreprises, elle était déjà quotidienne et permanente dans les quartiers populaires, comme le montre l’assassinat d’Adama Traoré dans les mains des gendarmes cet été à Beaumont sur Oise. Et il n’y a pas non plus, comme souvent on veut nous faire croire, une différence tranchée entre ceux qui subissent la répression dans les entreprises et ceux qui subissent la répression dans les quartiers, les travailleurs les plus précaires sur les lignes de montage chez PSA par exemple.

Et comme l’ont souligné les nombreux intervenants à la tribune, le meilleur moyen de se faire licencier, condamner, sanctionner, réprimer les uns derrière les autres, c’est de rester isolé. Et si on reste chacun dans son coin, la défense de chaque collègue va se jouer au rapport de force dans chaque endroit alors que si nous on se bat tous ensemble, on a les moyens d’arrêter d’encaisser les coups, de relever la tête et de passer à l’offensive. Frapper tous ensemble, c’est frapper fort. S’ils réussissent à nous isoler, à faire en sorte que chacun bataille dans son coin, on aura déjà perdu. Les patrons sont forts, puisqu’ils ont un gouvernement, un État, une justice à leur service et une police qui est là pour réprimer les manifestants et exercer le contrôle social et la répression dans les quartiers.

Aujourd’hui, les organisations du mouvement ouvrier, nous avons une responsabilité : celle d’unifier toutes ces bagarres et montrer que derrières tous ces coups, c’est les mêmes ennemis qui nous attaquent. La police qui a matraqué et gazé la jeunesse et les travailleurs pendant le mouvement contre la loi travail est la même police raciste qui fait des contrôles aux faciès en permanence, qui mutile et qui tue dans les quartiers. C’est l’action interprofessionnelle, inter-secteur, tous et toutes ensemble, qui peut nous permettre de riposter.


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