Les manifestations contre la loi travail qui ont eu lieu partout en France les 9, 17 et 24 mars 2016, mobilisant des centaines de milliers de jeunes et de travailleurs, ont été le terrain d’une répression policière d’une grande violence.

A Paris, Nantes, Metz, Rennes, Dijon, Marseille, Lyon, Besançon, Caen... la jeunesse mobilisée pour son avenir a essuyé les coups de matraques, les gaz lacrymogènes, et a fait l’objet de nombreuses interpellations et garde-à-vues.

Parmi les cas qui ont viralisé sur les réseaux sociaux, on peut mentionner le tabassage d’un lycéen de 15 ans, du lycée Bergson dans le 19e arrondissement de Paris, et celui d’un animateur culturel de 32 ans, manifestant à Nantes, qui était en train de soigner des étudiantes au sérum physiologique quand il a été violemment matraqué par des policiers déchaînés.

Cette répression brutale, qui vise à criminaliser le mouvement social, ne doit pas nous empêcher de manifester, bien au contraire.
Contre la loi travail et contre les violences policières, partout en France, mobilisons-nous massivement le 31 mars et au-delà !

A bas l’état policier ! Ni chair à patrons, ni chair à matraque !